De son vrai nom Fahid Abdou Mbaé, Le Bled’art est désormais considéré par le studio Twamaya House de Dadiposlim comme une révélation pour avoir déjà conquis des milliers des fans au moyen d’un seul morceau, « Tsi koza ». Agé de seulement 25 ans, ses premiers pas au côté Twamaya auront été ce concours, Nyora, lancé le 22 août dernier. Il compte impressionner son auditoire par des nouvelles prestations et interprétations.
« Bien que la musique soit un amusement, elle est un art et un métier comme les autres. Sauf que l’artiste gagne plus en célébrité qu’en argent », s’enthousiasme le jeune artiste en guise de reconnaissance pour avoir rencontré Dadiposlim, artiste vedette et gérant de Twamaya House. « Il m’a beaucoup apporté. De la célébrité, de la confiance et du charisme. Ma participation au concours Nyora reste le plus grand soutien que m’apporte Dadiposlim qui est pour moi une aubaine sur laquelle je vais m’appuyer pour avancer », poursuit notre interlocuteur.
Placé numéro 3 dans le concours, le natif de Vouvouni dans la région de Bambao dit vouloir impressionner son auditoire dans les prochaines émissions. Et ce non seulement pour remporter le prix (dont la remise est prévue pour le mois de septembre) mais aussi pour mériter le respect des jurys, juste au début de sa carrière musicale.
Ayant débuté dans une association des chants culturels de son village, Fahid Abdou de son vrai nom est progressivement attiré par le twarab. Il a composé une chanson intitulée « Kofia » dénotant les regrets qui découlent du grand mariage. Puis, il est inspiré par la chanson « Sikomi » de l’artiste tanzanien Daimond Platinumz, dont il s’est servi pour célébrer la naissance de sa fille Sabriya avant de découvrir le studio Twamaya House où il a enregistré avec Dadiposlim son premier morceau « Tsikoza » qui le rend célèbre.
Avec l’exploit de cette chanson, Fahid a su charmer ses auditeurs par sa voix et son charisme. Un succès qui a permis à ses camarades de Twamaya House de le considérer comme le porteur du flambeau de cette nouvelle génération et une étoile montante de la musique comorienne. Le jeune artiste dit compter beaucoup plus sur le soutien populaire pour exceller et aller au bout de ses rêves.
Kamal Gamal
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