Révélation du Label Twamaya House, Fahid le Bled’Art est la nouvelle étoile de la musique comorienne. Le long de cette aventure, il a su se démarquer des autres à travers sa voix et sa maitrise scénique. Fahid a su marquer les esprits des passionnés, des organisateurs et du jury. Sa victoire n’est donc une surprise pour personne.
La star de la musique comorienne est connue et il s’agit de Fahid le Bled’Art. Face aux onze autres candidats, ce jeune talent du label Twamaya House a su faire la différence. Son style, sa voix, sa maitrise de la scène, tous ces aspects artistiques ont séduit le jury mais aussi le public qui l’a voté à 10 sur 10. Au cours d’un moment convivial dans un hôtel de la place, la nouvelle star a, travers cette première édition du concours Nyora, reçu tous les applaudissements et son prix. En plus d’un chèque d’un million cinq cent mille francs (1,5 million), Fahid bénéfice de l’enregistrement d’Extended Play (EP) de 7 titres, d’un forfait Comores Télécom d’une année, d’un bon d’achat et d’une tournée sur l’ensemble du territoire à la fin du coronavirus.
Une victoire qui n’est une surprise pour personne. Dans tous les côtés, Le Bled’Art donnait une bonne impression et il laissait paraître en lui le filet d’une vedette de la musique comorienne. A travers cette première édition du concours Nyora, la révélation de Dadiposlim s’est imposée devant Samira et Ibou Black, respectivement deuxième et troisième de cette première saison. Loin de dissimuler sa joie après l’annonce des résultats, cette étoile montante de la chanson comorienne se dit heureuse car c’était pour lui un rêve de pouvoir remporter ce trophée. « J’étais face à 11 autres candidats qui avaient autant de talent et c’est moi qui l’ai remporté. Je ne sais pas quoi dire au juste », lance-t-il, ému.
De son avenir et de la construction d’une carrière musicale, Fahid prend cela comme un souhait et un plus à réaliser après cette première expérience avec Nyora. « Je ne compte pas m’arrêter d’aussi tôt et d’ailleurs ce n’est que le début. Tout commence à partir de ce soir et je compte faire carrière. Je ne peux pas prévoir l’avenir mais je vous assure de faire plus que ce qu’on me propose », promet-il.
Dans l’ensemble, Nyora est une réussite. Téléspectateurs, organisateurs, jury et autres, l’ensemble des Comoriens d’ici et d’ailleurs se sont retrouvés à travers cette émission. Sur la toile, les taxis et/ou place publique, le sujet reste d’actualité et cela prouve combien le pari des organisateurs est gagné. « L’organisation de Nyora était une aventure. C’est une première pour nous et aussi pour le pays et on a appris beaucoup de choses », souligne Samir MH, gérant de la boite Taartib, principale organisatrice de cet évènement.
Des hauts et des bas il y en a eu le long de cette aventure, et Samir promet que dans les prochaines éditions tout sera dans les meilleures conditions. « Nous allons faire le bilan de cette première saison de Nyora et annoncer la suite parce qu’il y en aura. On a tellement rencontré de difficultés et on a aussi tellement réajusté. Mais je pense que pour une première, on a été concluant et on a tiré les leçons pour les prochaines éditions », se projette le patron de Taartib.
De son côté, le jury admet que le choix n’a pas été facile mais qu’il fallait choisir un parmi les trois finalistes. Au nom des deux autres jurés, Bourguiba affirme que Nyora, c’est une réussite. « On a eu une énorme difficulté parce que chacun avait un potentiel et chacun donnait plus à chaque nouvelle prestation donc là, on a vraiment eu du mal à déterminer la première place parce qu’ils ont presque le même niveau », nous confie l’artiste. Et selon lui, les prestations des 12 candidats étaient époustouflants mais que « il y avait des techniques à tenir en compte ». Pour lui, à travers cette émission, la musique comorienne prouve son avenir et son devenir.
A.O Yazid
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