La Gazette

des Comores

De la poésie et du slam pour parler de l’environnement

De la poésie et du slam pour parler de l’environnement © : HZK-LGDC

Quatre jeunes diplômés en environnement, aménagement du territoire et gestion de catastrophe choisissent la bonne porte pour parler de l’environnement. C’est à travers le concours « Prix santé publique et environnement » qu’Ahmed Abdou Ansoir et les siens tentent de sensibiliser les jeunes en leur mettant au défi de parler de l’environnement et de la santé publique dans des textes de poésie et de slam qui feront l’objet d’un recueil national.


La dégradation de l’environnement préoccupe plus d’un. Tous les jours des ateliers et des séminaires sont organisés pour parler et expliquer l’environnement, sa dégradation et ses effets sur l’homme. Quatre étudiants comoriens sortants de l’Université d’Antananarivo en environnement, aménagement du territoire et gestion de catastrophes, organisent la première édition du « Prix santé publique et environnement ». Présent dans notre rédaction pour en parler, Ahmed Abdou Ansoir et Abdoul Djabar Ben Abdou, au nom de leurs collègues, voient en cette première édition « un moyen de sensibiliser la population sur l’impact de l’environnement et de la santé ».

 

Et pour y parvenir, les quatre environnementalistes passent par une sensibilisation autour de la poésie et du slam à travers les jeunes collégiens et lycéens. « Ce concours se base sur l’écriture en slam et en poésie. Les candidats vont devoir écrire sur l’environnement et la santé publique, des secteurs qui doivent préoccuper et concerner tout le monde », explique Ahmed Abdou Ansoir. Un nouveau concept qui se doit être d’une « approche participative » comme le précise à son tour son collègue Abdoul Djabar.

 

Connaitre et protéger l’environnement sont les maître-mots qu’utilise ce groupe de jeunes pour attirer la participation de tous et susciter une prise de conscience collective. « Ces deux concepts font partie de la science et il est à préciser que de nos jours, il y a plusieurs maladies qui proviennent de la dégradation de l’environnement. Ce concours est pour nous une façon de lutter en conscientisant les plus jeunes », réitèrent-ils.

 

Concours déjà ouvert depuis le 22 janvier, le « Prix santé publique et environnement » dure jusqu’au 18 mars et cible les moins jeunes, non encore affectés par « les mauvaises mentalités ». Bien qu’elle soit en phase embryonnaire et limitée à Ngazidja, cette initiative vise à être nationale pendant les prochaines éditions. « Notre objectif es d’inciter les jeunes du collège et du lycée à écrire avec comme mission de sensibiliser l’ensemble des comoriens », ambitionnent les initiateurs, espérant que leur engagement sera suivi d’actions de la part des autorités, à savoir l’introduction d’un programme scolaire dédié aux questions environnementales. 

 

Les textes qui seront écrits et retenus, neuf au total, feront l’objet d’un recueil qui sera corrigé et imprimé chez Rooshdy Média. Le participant aura à ramasser la copie de son texte dans son école qui le fera parvenir aux organisateurs du concours. « Nous avons une vision large et notre but est de publier des textes de références qui feront l’objet d’une étude dans le domaine si besoin est, et faciliteront le travail dans les dossiers environnementaux », concluent-ils.   

 

A.O Yazid

 


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