La Gazette

des Comores

Danse ‘’Ntso Uziine’’, le festival qui invite à danser

Danse  ‘’Ntso Uziine’’, le festival qui invite à danser © : HZK-LGDC

Le festival ‘’Ntso Uziine’’ revient. Pour cette deuxième édition, le chorégraphe Salim Mzé Hamadi alias Seush de la compagnie Tché-Za promet de mettre l’accent sur la valorisation des métiers de l’art et de la culture. Du 01 au 04 novembre, plusieurs artistes, de différentes nationalités, investiront la scène comorienne et les quartiers de la capitale pour faire découvrir, l'art de la danse.


Dans une interview accordée à La Gazette des Comores HZK-Presse, le directeur artistique et chorégraphe de la compagnie Tché-Za, Salim Mzé Hamadi, est revenu sur le festival de danse ‘’Ntso Uziine’’, dont la 2e édition démarre la semaine prochaine. La première édition, tenue en 2016, devait se tenir initialement cette année nous explique-t-il. Mais les opportunités se sont présentées et bousculé les plans:« Nous avons attrapé la chance qui s'est présentée à nous, avec le soutien de l’ancien directeur de l’Alliance française de Moroni ».

 

Le jeune artiste, qui a reçu les applaudissements du Président de la République lors de la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Festival des arts contemporains des Comores, dit craindre le manque de financement qui «risque de freiner non l’organisation, mais la réussite et l’accueil ». Raison pour laquelle Seush appelle les autorités et les "fans des arts et de la culture" à y mettre du leur afin de faciliter l’organisation de cette manifestation régionale.

 

Le 1er novembre au Centre National de Documentation et de Recherche Scientifique (CNDRS) se tiendra une table ronde. Une rencontre dans laquelle, dit-il, tous les artistes de musique, de peinture, de danses et/ou de tout autre domaine artistique et culturel comorien, "anciens, nouveaux ou amateurs" vont se concerter sur le respect de l’art et le professionnalisme de celui qui le pratique.

 

« Dire que l’évolution d’un artiste est due à la chance n'est pas respecter son art. La création artistique, c’est le temps de gestation, alors jugeons par les efforts. (...) La production artistique vaut un résultat financier; un artiste devrait pouvoir vivre de ses créations », assure Salim Mze Hamadi. Pour les besoins du festival, le Cclb et le Casm ont librement accordé leurs espaces. Une contribution dont se réjouit le directeur artistique de Tché-Za qui entend amener la danse dans les quartiers, au plus près de la population, pour dit-il, éduquer la société et travailler pour une ouverture d’esprit: « Il nous faut prendre la parole et oser dire ce qui ne va pas et appuyer ce qui va ».

 

Kamal Gamal (stagiaire)

 


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