La Gazette

des Comores

Culture : Une exposition sauvage sur le mur de Mtsangani

Culture : Une exposition sauvage sur le mur de Mtsangani © : HZK-LGDC

Aboudou Mohamed Jacques l’a fait. Son objectif attirer l’attention des passants. Pour lui, il s’agit d’une exposition sauvage qui n’a qu’un seul but, inciter les autres à en faire autant. Reconnaissant le génie dans le domaine à l’archipel des Comores, notre interlocuteur reste convaincu que la photo doit être entreprise dans une autre dimension pour plus de perspectives. Il appelle cependant à plus de professionnalisme notamment dans la manière de les faire.


Pour lui, la photo est une passion. Une passion qui prend de l’ampleur. Aboudou Mohamed Jacques a exposé sur le mur de la Capitale sis à Mtsangani une vingtaine de photo. Son seul objectif : inciter les autres photographes en à faire autant pour faire découvrir la photo à la population. Outre l’envie de faire découvrir le vrai visage du paysage, du relief et de la nature comorienne, le natif de Mtsangani dit l’avoir fait « Sauvage » pour redonner une autre vision aux touristes. « Le principe d’exposer sur la route, c’est d’attirer plus de vue », explique-t-il avant de montrer que « exposer dans un local n’aurait pas eu le même impact car le public aurait été phare ».

Passionné de photo depuis sa jeunesse, Aboudou Jacques est un autodidacte de la photo qui reconnait le génie dans le domaine de la photo aux Comores. « Il y’a beaucoup de domaines à exploiter dans la photo et à inspirer le photographe », lance-t-il. Après une première ratée en 2017, ce dernier n’a pas manqué l’envie et ne s’est jamais découragé. Pour cette fois, il revient avec une « exposition sauvage » comme il le dit. Jacques se réjouit de son exposition et affirme que des personnes l’ont contacté pour lui encourager. Ici il se dit avoir réussi sa première mission de « pousser les autres à imiter et à donner plus d’angles à la photo ».

Avec son appareil Nikon D800 d’objectif 2470 noir, Aboudou se balade sans frontière et s’est fixé un nouveau défi celui de photographier les étoiles. Trois photos déjà faites. L’une avec vue sur Ikoni et deux autres à vue sur le port sont des images bien réussis. « Le photographe doit faire découvrir son talent au public et aux professionnels pour en tirer quelque chose », explique-t-il. « J’ai fait des photos qu’aucun photographe n’aura la chance d’y faire et je pense que c’est le côté que je recherche dans le domaine », a-t-il poursuivi. Aboudou revient toujours avec une nouvelle idée. Son objectif avec la photo, c’est de faire en sorte que chaque photographe ait envie de faire « des photos rares et uniques ».

Côté technique, notre photographe affirme que la photo « est vaste », avec beaucoup de technique. « J’aime la photo et je continue à apprendre à travers les forums et les discussions avec les autres photographes », s’est-il confié. Aboudou Mohamed Jacques n’est pas à sa première exposition. A Paris, le natif de Moroni a tenté sa chance en compagnie du dramaturge Soeuf Elbadawi et une autre organisée par le CASM de France.

A.O Yazid

 


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