La Gazette

des Comores

Culture - Twarab / Tout pour revaloriser le Twarab et le live

Culture - Twarab / Tout pour revaloriser le Twarab et le live © : HZK-LGDC

Le gérant de TL Events, boite de sonorisation, accompagné d’une jeune équipe dynamique de l’ORTC ont réuni des chanteurs comoriens dans un concert live. Adinane Taanchik, Soubi, Soulaimane Mzé Cheikh et d’autres artistes de la musique comorienne étaient tous là pour animer la soirée. Une initiative pour revaloriser le Twarab et le live.


Revaloriser le Twarab et le live aux Comores, tel est l’initiative du gérant de TL Events, une boite de sonorisation et une jeune équipe de l’ORTC. Contents, les quelques personnes présentes à ce début d’une nouvelle initiative de faire revivre le live au Comores, se sont dits contents et espèrent que celui-ci ne serait pas la fin de l’aventure. Pour Soulaimane Mzé Cheikh, cet évènement est nécessaire. « C’est une belle aventure qui devrait permettre au Twarab de renaitre », lance la star comorienne.

 

L’objectif de cet évènement, c’est d’annoncer aux fans de la musique comorienne que notre lieu de culture qui est l’Al Camar n’est pas mort et que la musique comorienne non plus ». Ce dernier précise que la culture comorienne doit avoir sa place, cette place qu’elle a toujours détenue au quotidien du comorien.

 

La culture comorienne est en péril. Pour le faire revivre, le natif de Mdé regrette avant tout que les artistes comoriens du twarab plus précisément ne soient plus en activité. « On constate aujourd’hui que le twarab est en voie de disparition. Une des raisons, c’est que les musiciens sont moins nombreux et que de nos jours, la jeunesse s’intéressent moins », avance-t-il, avant d’indiquer que « l’ordinateur ne suffit pas à en faire de la bonne musique. Il ne donnera jamais l’image du twarab ».

 

Pour Soulaimane l’ordinateur ne s’adapte qu’à la musique urbaine, cette musique de la  nouvelle génération. Pour redynamiser la musique comorienne, il précise qu’il se doit d’organiser des évènements culturels et musicaux quotidiennement à l’exemple des maliens Amadou et Mariam et du sénégalais Youssou Ndourou qui ont su revaloriser et moderniser leur culture musicale. Pour redonner une autre image à la culture musicale comorienne, Soulaimane appelle les médias, audio-visuels et presse écrite, à choisir les « bons éléments » qui seront plus adaptés à la réalité du peuple et du monde du Twarab.

 

A.O Yazid

 


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