C’est à Dakar qu’a eu lieu la première édition du festival Kam’Art. Un évènement culturel et artistique organisé par des jeunes comoriens pour mettre en valeur la femme comorienne en particulier et en africaine en général. Rahim El-had Ahamada, principal initiateur du projet, montre sa satisfaction pour le déroulement de cette manifestation qui a vu la participation de plusieurs pays africains dont le Sénégal comme principal invité.
La première édition du festival Kam’Art a eu lieu à Dakar le 3 Août dernier. Pour Rahim El had Ahamada alias Parolier du Karthala, principal initiateur de l’évènement, l’objectif est d’exposer le patrimoine culturel immatériel des Iles Comores. « Il a par ailleurs montré la femme dans toutes sa splendeur, sa valeur, sa place dans la société africaine en général et comorienne en particulier », explique-t-il. Pour la tenue de cette première édition, le collectif des jeunes organisateurs composé entre autre de Rahim El-had Ahamada, Abdou Chanfi Bacar, Abderemane Mladjawo et Bacar Nawiya a opté à partager avec le Sénégal, un pays à l’accueil dont l’on vante les mérites. « Nous avons fait du pays de la Téranga notre invité d’honneur », précise le Parolier du Karthala.
Au programme de cet évènement qui a eu lieu, des émissions et des interviews radios avec la ‘Parole aux Jeunes’’, des expositions avec des stylistes comoriens qui sont au Sénégal, des danses traditionnelles et des simulations de mariages traditionnels, des shootings, des prestations artistiques live d’artistes comoriens accompagnés par l’orchestre Jigen Ni, un orchestre 100% femme et l’orchestre Bangwe Slam, des prestations culturelles et autres manifestations à caractère culturel pour valoriser la femme. Rahim a encore affirmé que d’autres pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Gabon, la Côte d’Ivoire, pour ne citer que ceux-là, se sont joints au collectif pour exposer leurs traditions à travers des stands. Satisfait, dit-il, de la réussite de cette première édition, Rahim affirme que les gens ont répondu à leurs attentes.
Le partage artistique et culturel entre le Sénégal et les Iles Comores n’en est pas à son premier événement. Pour le slameur, Kam’Art en est la preuve de ce brassage des deux cultures. « Nous avons avant cela, eu des échanges de ce genre », déclare-t-il. Assurer un suivi de ce nouveau festival est au cœur des jeunes comoriens qui sont au Sénégal. Et pour cela, Rahim rassure que la deuxième édition, prévue pour l’été prochain est en cours de préparation et commence à partir à la recherche des moyens pour l’organisation.
A.O Yazid
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