K’Danse Comores a tenu son rendez-vous. Le public a répondu présent. Tous ont été fiers de voir et de vivre des moments de danse magiques. Professeur chorégraphe, danseurs et spectateurs, le sentiment reste le même. La Danse de salon est un art qui avec le temps devient important. Ce premier grand évènement de la première école de danse de salon aux Comores, K’Danse, a été une réussite. Une ambiance parfaite. Des moments de détentes.
La danse de salon devient, à travers le temps, de plus en plus intéressant aux Comores avec la volonté du collectif et école de danse de salon, K’Danse. Dans la soirée de vendredi dernier dans le lieu de culture qu’est l’Alliance Française de Moroni, la première école de danse de salon des Comores a tenu son premier grand spectacle devant une centaine de spectateurs. Diverses chorégraphies allant de la danse de Salon, à la danse Orientale et Contemporaine, le Kizomba, le Tango Urbankiz, le Chachacha, le Samba, la Rumba, la Salsa, le Valse, le Bachata, la Paso Doble et le Rock’n’roll ont été présentées. Pour le collectif et ses jeunes danseurs, « l’objectif est de développer la danse de salon aux Comores ».
Pour Allaoui Mohamed, président fondateur, professeur de danse de salon et chorégraphe de la K’Danse Comores, cet évènement est d’une grande particularité. Ce dernier affirme que la tenue de ce premier grand spectacle a été attendue depuis plus de huit mois pendant un an de préparation. « C’est un immense plaisir de voir autant de monde à notre spectacle de ce soir », s’est-il exprimé. A travers le temps, l’école se démarque. Déjà avec plus de quarante membres, K’Danse Comores devient de plus en plus intéressante et importante. « Faire de la danse de salon est un exercice énorme car il faut d’abord plus d’endurance physique », explique celui qui dit avoir débuté en tant que passionné.
Même sentiment pour la danseuse Takia Ali Ahmed Abdallah. La jeune artiste affirme que la danse est pour elle « une deuxième vie ». « La danse fait partie de moi. Elle me permet de m’exprimer et c’est à travers elle que je me sens moi-même. Elle est une source de motivation », indique-t-elle. Pour ce qui est des autres membres de cette école, Takia dit que certains « considèrent la danse comme un métier ». « On compte aller jusqu’au bout et si possible avoir un avenir avec la danse de salon et aussi contribuer à l’évolution de cet art », espère-t-elle. Pour cette jeune actrice de théâtre, la pratique de la danse de salon permet de se respecter et ainsi de respecter les autres. « Je n’ai qu’une seule vocation, c’est de réussir et j’essaie de m’ouvrir toutes portes possible », fait-elle savoir.
D’autre part, Sitty Saidat Youssouf se réjouit d’avoir « réussi en cette soirée ». Ayant été sur la scène comme maitresse de cérémonie, Sitty Saidat laisse exploser sa joie. « C’est un plaisir pour moi et c’est une image qu’on renvoie », a-t-elle dit toute joyeuse. Bien que cet art soit nouveau sur la scène comorienne, Sitty y voit « un avenir prometteur ». « On vient à peine de commencer mais j’ai foi en moi, à mon professeur et tous mes collègues. Et d’ici un ou deux ans, la danse de salon passera au top aux Comores », espère-t-elle. Pour cette pépite, la danse c’est un rêve qui devient réalité. « La danse c’est une passion, mais j’ai des projets professionnels », a-t-elle conclu.
A.O Yazid
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