La vision de l’émergence des Arts et de la Culture, Ryadhuidine Idrisse affirme l’avoir déjà eu. Si aujourd’hui il se fie de cette avancée, il admet qu’il y’a non seulement la volonté de la jeunesse mais aussi l’envie de faire de leur part. Ayant réussi en un laps de temps à créer une chorégraphie pour la cérémonie d’investiture, celui qu’on appelle Sans Blague annonce qu’il faut qu’il y’ait plus de volonté et un leadership pour accompagner cette jeunesse.
Bien connu pour son talent de comédien, Ryadhuidine Idrisse alias Sans Blague est le chorégraphe qui a mis en place le spectacle de l’investiture du 26 mai dernier au stade Omnisport de Malouzini. Premier professeur de théâtre et pionnier de danse contemporaine vers 2003 aux Comores, il est le premier comorien à créer une galerie d’Arts en France pour la promotion des Arts et de la Culture comorienne. Conseiller du ministre de la jeunesse, des arts et de la culture entre 2016 et 2018, Sans Blague travaille jusqu’à ce jour en qualité de conseiller du ministre de l’éducation nationale.
En tant que jeune artiste, Ryadhuidine porte une grande vision aux arts et la culture. Selon lui, ces domaines peuvent donner une grande visibilité au développement du pays. Ayant œuvré pour la chorégraphie du 26 mai dernier tout come celle de la cérémonie des Assises Nationales, il affirme encore une fois « que rien n’a été facile ». « Quand on veut, on peut. Se dire de faire une création en moins de dix jours, ce n’est pas donné à tout le monde », soutient-il avant d’affirmer que « il faut plus de volonté pour réussir ».
Le natif d’Iconi dit avoir conçu l’émergence depuis un bon moment. « Aux années 2003 à 2004, être comédien professionnel aux Comores n’était pas facile et moi, je voyais beaucoup plus loin malgré que ma génération ne me conseillait pas cela », précise-t-il. La vision de l’émergence des arts et de la culture, notre interlocuteur affirme l’avoir déjà eu. Si aujourd’hui il se fie de cette avancée, Sans Blague admet qu’il y’a non seulement la volonté de la jeunesse mais aussi l’envie de faire de leur part. « Heureusement que j’ai des bonnes relations auprès des jeunes, ce qui a fait que la dernière fois, on a réussi à monter ce projet encore plus que le talent est là », dit-il.
Ryadhuidine regrette que ce talent ne soit pas suivi et encadré. « Il faut un leadership pour cette jeunesse », s’exclame-t-il. Les lieux, le suivi et l’encadrement de cette jeunesse restent le souci majeur de ce dernier qui démontre que « la jeunesse s’éparpille et continue à apprendre d’elle-même ». « On doit orienter ces jeunes et les avoir à notre portée », souligne-t-il.
Bien qu’il soit absent de la scène depuis une dizaine d’années, Ryadhuidine dit « s’être sacrifié pour cette jeunesse à travers l’administration. « Cela ne veut pas dire que j’ai tout abandonné car vous le savez bien que je continue à travailler en écrivant mes pièces et un jour j’espère monter sur scène mais il fallait qu’il y’ait un stimulus auprès des autorités politiques pour attirer leur attention et leur rappeler sur les valeurs des arts et de la culture », déclare-t-il en précisant que ces grâces à ses efforts d’une part qu’aujourd’hui on parle du « statut de l’artiste ». « Avec l’équipe technique du ministère de la culture, nous avons mis en place le projet de création d’une maison de droit d’auteur », affirme-t-il.
Pour planter la culture comorienne sur la plan internationale, Ryadhuidine dit qu’il faut qu’il y’ait des moyens et possibilité de mettre en place des évènements internationaux car la culture c’est un des facteurs de développement durable.
A.O Yazid
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