La Gazette

des Comores

Culture / Première édition du Bangwe de l’oralité

Culture / Première édition du Bangwe de l’oralité © : HZK-LGDC

Sur une initiative du jeune Slameur Rahim El Had Ahamada, un événement de l’art oratoire sera organisé le 2 septembre à Mbeni. « Bangwe de l’oralité » comme il le surnomme, verra la participation de groupes d’artistes de poésie, du Slam, du Pohori et d’autres arts.


Le 2 septembre, les professionnels de l’art oratoire seront réunis à Mbeni pour la première édition du « Bangwe de l’oralité ». Cet événement va regrouper des artistes de l’art oratoire issu du slam, de la poésie, Gnandou, Pohori, Koho ou encore des contes. La meilleure façon selon les organisateurs de laisser ces artistes s’exprimer sur scène. « J’ai commencé le Slam quand j’étais aux Comores. Maintenant, je vis au Sénégal et j’évolue toujours dans le domaine. Aujourd’hui, j’ai eu l’idée d’organiser cet événement pour faire un état des lieux de l’art oratoire dans le pays », indique Rahim El Had Ahamada, jeune Slameur.

 

Cet événement verra la participation des artistes de Slameur de la lune, Art de la plume et les groupes d’art et poésie de Mbeni. « Dans ma vie de slameur, j'ai participé à plusieurs festivals et on me demande souvent comment se porte le domaine dans mon pays. Raison pour laquelle je me suis lancée dans cette aventure. Si ça marche, je me pencherai sur un éventuel festival de l’art oratoire aux Comores », dit-il.

 

Après trois participations au festival de Dakar de l’art oratoire, Rahim El Had dont le nom de scène est "le parolier du Karthala", espère faire répéter l’événement afin de donner plus de valeurs à l’art oratoire comorien. « Je vois une évolution de l’art oratoire dans le pays. Il y a des jeunes qui s’expriment bien et ça fait chaud au cœur ! Malheureusement, le principal handicap, c'est leur inexpérience de la scène », rappelant que les artistes n’ont qu’un seul endroit pour jouer, "la scène d’American Corner. Et depuis la fin du ramadan, il n’y a plus d’activités. Il est temps qu’on cherche un endroit et permettre aux artistes de s’exprimer ».

 

Mohamed Youssouf

 


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