La Gazette

Aux Comores, la musique urbaine s'impose de plus en plus et s'améliore. Une évolution de la qualité musicale que l'on retrouvera dans d’autres pays du continent comme la Tanzanie, le Nigéria ou l’Afrique du Sud. Une efficacité apportée en majeure partie par les Labels (industrie musicale qui regroupe un ensemble d’artistes).

Après les travaux salutaires de Watwaniya et d’Interface Prod, FaleCity s’apprête à donner le meilleur de tout son potentiel à travers le Play Fale City (PFC), le premier grand projet collectif du label. « Un grand projet » selon Salbil, auteur, compositeur et ingénieur de son du label. « Play, c’est le titre de notre premier projet collectif. On a su réunir les neuf (9) artistes du label et d’autres qui ne sont pas du label en Guest, sorte de première partie, dans un même et unique projet de plus de 35 morceaux, c’est une chose que nous saluons », se réjouit Sabil Sahal, l’ingénieur de son. Une mixtape originale avec une grande diversité musicale.

« Nous ne nous sommes pas limités. Nous avons su mélanger du Dance Hall, Soul, RnB, Afro et du Rap dans ce même projet », explique notre interlocuteur. Il précise qu’à travers cet album, le collectif s’est amusé à jouer avec des instrumentales de Face A en majorité et d’autres de Face B. Le compositeur reconnait l’évolution de la musique urbaine et salue les efforts venus de toute part. Avec un air de satisfaction et de réjouissance, Sabil remercie tous les promoteurs de l’art, de la culture et de la musique. « C’est une grande joie quand tu aimes quelque chose et que tu le vois s’agrandir », s’est-il réjouit. « J’admets que pour faire un feu, il faut d’abord mettre des petites branches. C’est ainsi que la musique urbaine a su graver les échelons au pays », a-t-il poursuivi.

Après la sortie de Uwézo par Hawmi, Mbina et Léwo par Lil’Simba et Faswaha de Yazid Abdallah alias El-Chico, le Label ne compte pas s’arrêter là. Sabil promet qu’à la sortie du PFC, « FaleCity enchainera avec des albums et des mixtapes solos ». « Notre label, nous l’avons ouvert en 2015 avec comme seule mission : promouvoir les jeunes artistes comoriens dans le milieu de la musique urbaine quel que soit le style », a-t-il précisé. Don Brello (son nom de scène) salue la collaboration des autres labels mais regrette qu’aucun travail commun n’ait été fait. « A sa sortie le samedi 29 septembre prochain, PFC va mettre tout le monde d’accord », a-t-il lancé.

Le principe de ce collectif était la fusion des artistes selon leur style de musique raison pour laquelle PFC a beaucoup de featuring. « Nous savons que les fans sont impatients mais c’est tout à fait normal car le mixtape devait sortir début de ce mois », a-t-il précisé. « Nous avons commencé la promotion depuis juillet pour une sortie en septembre. Seulement, nous ne nous sentions pas prêts. Il fallait encore du travail pour produire le meilleur et pouvoir concurrencer les autres. Nous promettons de la bonne musique à nos fans », a-t-il conclu. Des tournées à travers le pays sont prévues pour une meilleure promotion dès la sortie de la mixtape le 29 septembre prochain. « Nous vous promettons du lourd », a lancé Don Brello.

A.O Yazid

Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.