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des Comores

Culture / Le "Clown raconteur de l'école" séduit les petits

Culture / Le © : HZK-LGDC

C’est en début de soirée samedi dernier au Centre Culturel et Artistique des Comores-Mavuna (CCAC) que Djamaldine Toiyibou s’est produit dans son spectacle du « Clown raconteur de l’école ». Mission accomplie pour le clown et son metteur en scène, Soumette Ahmed, avec un public nombreux et riant aux éclats.


« Le message est bien passé », s’est réjouit Soumette Ahmed, metteur en scène du "Clown raconteur de l’école", le spectacle avec à l'affiche celui qu'on ne présente plus, Djamaldine Toiyibou. Un spectacle ludique avec un message fort pour tous les enfants du monde: aller à l'école, c'est apprendre la vie. Destiné aux plus jeunes, le spectacle a ravi les petits comme les grands présents au Ccac, le week-end. Dans un futur proche, Soumette et Djamaldine projettent de vendre le spectacle aux écoles, même aux îles voisines, et pourquoi pas au monde entier.

 

« C’est un spectacle avec beaucoup d’humour mais aussi avec un message bien explicite comme la protection de l’environnement, l’incitation à la lecture et l’envie d’aller à l’école pour les jeunes enfants », nous a-t-il confié. S'inspirant de l’histoire de « Daba, le petit qui n’aimait pas l’école » de l'écrivain Salim Hatubou, le "clown raconteur de l’école" joue un rôle de moralisateur. Djamaldine Toiyibou, qui est fondateur du collectif « Clown Bavard », a su à travers son jeu sur scène, répondre aux attentes du public. « Je suis fier de moi car j’ai su envoyer un message auprès des enfants à travers ce spectacle d’animation qui est le premier dans ma carrière de clown », s’en est-il réjouit.

 

Contrairement au "Daba" de Salim Hatubou, l’œuvre du clown incite l’enfant à aller à l’école car c'est l’endroit où l’on peut « apprendre et faire des bêtises », un moyen de s’exprimer pour les enfants. C’est la première fois que Djamal se produit seul sur scène. Un évènement bien accueilli par le public. "Une joie" pour le metteur en scène de pouvoir répondre aux attentes des spectateurs à travers ce spectacle « hors les murs ». Un spectacle financé à hauteur de 500 000 fc (1000 euros) par le SCAC de l’Ambassade de France.

 

A.O Yazid

 


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