Le premier salon de l’exposition collective d’art aura lieu du 02 au 06 octobre à l’Alliance française de Moroni. Une première dans le domaine de la peinture avec 4 talents différents dont une réalisatrice. Pour le commissaire de l’expo, il s’agit d’un moyen de redonner vie à l’art et de le laisser se découvrir suivant des angles différents.
« Redynamiser la scène des beaux-arts » est le principal objectif du salon de l’exposition qu'abritera l’Alliance française de Moroni du 02 au 06 octobre. « L’Emergence expo » est la première édition organisée par le jeune artiste plasticien, peintre et sculpteur, Azad Boinaheri. Ce dernier précise que le thème n’a rien de politique mais juste un moyen « d’apporter sa pierre » à l’édifice pour le développement du pays. « L’émergence est un terme trop diversifié et trop large», nous a-t-il confié.
Selon le commissaire de cette exposition, la volonté d’organiser cet évènement est de faire en sorte que la jeunesse comorienne ne se sente pas délaissée mais aussi de pouvoir faire en sorte qu’elle découvre de jour en jour un moyen de s’exprimer et « d’interagir » afin d’avoir un panel de points du vue différents. Pour cette première édition, Azad Boinaheri, organisateur et commissaire de l’expo, attend beaucoup du public. « Ce n’est pas une chose habituelle chez le Comorien mais si nous avons pris l’initiative de le faire, c’est justement pour qu’il y ait cette sorte d’interactivité avec le public », a-t-il insisté.
A cet effet, le jeune franco-comorien, ressortissant de l’école des Beaux-arts du Mans, invite tous les Comoriens à venir voir « ce qui n’est pas habituel » et vivre des bons moments tout en découvrant les différentes pratiques artistiques. A l’origine de cette première édition à l'en croire, c’est d’avoir une ouverture d’espace pour une large création car « l’art, c’est un langage ». Avec le peintre et sculpteur, Napalo Mroivili, Zainou alias Picasso, artiste peintre et la réalisatrice, Lailat Tadjiri, Azad promet de bons moments durant ces quatre jours. Il dit toutefois regretter l'absence de plusieurs appels de projets pour que tous les talents puissent y participer.
« Je ne suis au pays que depuis quelques mois et je me suis rendu compte qu’il y’a beaucoup de talents sur place et dans presque tous les domaines », a-t-il lancé. Ce dernier se plaint que dans le monde d’aujourd’hui, les autorités comoriennes n’investissent pas pour la promotion des arts et de la culture. Les expositions, les festivals, les carnavals et toute sorte d’art culturel sont "tabous chez le Comorien". Raison pour laquelle il faudra faire en sorte que tout le monde trouve sa place et jouisse de ce don.
A.O Yazid
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.
© : HZK-LGDC