Le monde traverse l’une de ces plus grandes crises sanitaires. Cette dernière impacte tous les secteurs et la culture semble subir un peu trop. Mais pour ne pas rester inactif, un grand nombre d’artistes se trouvent une autre occupation artistique palliative. Nombreux s’appuient sur la technologie numérique. C’est le cas de Dagenius. Artiste pluridisciplinaire, Abdou Kamal-Dine de son vrai nom propose des portraits de 15 minutes sur sa page Facebook, « Dagenius-Ma vie sur pause ».
La pandémie virale qui sévit dans le monde ne fait que des victimes humaines. En plus de perturber l’économie mondiale, elle interrompt d’autres secteurs tels que la culture. Les artistes, eux, ne se laissent pas faire et nombreux parmi eux s’appuient sur les nouvelles technologies pour s’exprimer à travers leurs arts. Dagenius, Abdou Kamal-Dine de son vrai nom est de ceux qui sont sortis de leur confort habituel. Connu de par son talent de slameur, ce dernier prouve sa pluridisciplinarité et s’exprime dans un autre terrain de jeu qui est celui de la peinture. « A la base, dessiner m’apaise », dit-il pour évoquer sa passion pour le dessin, la peinture et l’art plastique.
Son défi à lui, c’est ce jeu ludique lancé il y a une semaine sur la toile et qui consiste à publier sur sa page « Dagenius-Ma vie sur pause », un croquis fait en 15 minutes. « Ce jeu est tout simplement une manière pour moi de donner un moment d’évasion à toutes les personnes qui me suivent », lance-t-il en éloge pour ses fans. Une idée qui ne vient pas du ciel car pour l’artiste, la réalisation de son projet, il s’est contenté des propositions d’Ino, son amie photographe. « L’idée était de trouver un moyen de faire interagir les autres et de donner la possibilité aux gens de participer et aussi bénéficier de nouveau concept », explique-t-il en affirmant faire les choses simples.
Bien que l’auteur de ‘’Msafara, Voyage poétique’’ reconnait la tragédie mondiale avec le Covid-19, il exprime néanmoins la chance qu’ont les acteurs de la culture en particulier qui se servent de leur passion comme travail. « Disons qu’on a la chance d’avoir une passion comme travail et sur le plan personnel, on crée et se réinvente sans cesse », soutient-il mais tout n’est que joie pour eux. Financièrement, Dagenius reconnait que tout est « complètement bloqué ». « Nous sommes les premiers à être impactés. Interdiction des concerts, des lieux de réunion, de retrouvailles. En gros, pas de travail ce qui nous reste, c’est cette passion qui nous anime depuis toujours », avance-t-il.
Du déroulement et de l’interaction attendus, Dagenius se dit satisfait car son seul objectif c’est de partager une passion. « Que ce soit une ou dix mille personnes qui me suivent, j’aurais toujours cette envie de partager et de donner de ma personne. Mais je dois avouer qu’il y a plusieurs personnes qui suivent et partagent le concept », reconnait-il. Pour un premier croquis, l’artiste a peint le cinéaste et photographe Amal Athoumani car ayant « joué et suivi le concept depuis le début ». En cette période de crise donc de repos pour le monde de la culture, Dagenius appelle tous artistes à être passionnés.
A.O Yazid
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