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Le lancement officiel du concours Waliya, ce mardi 10 juin 2025, met en lumière 7 jeunes réalisateurs comoriens qui questionnent la place des médias en ligne dans la vie des jeunes. Soutenu par le Projet Jeunesse et Médias de l’ambassade de France aux Comores, qui a financé ces productions, et organisé par Seaview Worldcom en partenariat avec la société Yas, ce projet promet une compétition riche en créativité et en messages forts.
Ce mardi 10 juin marque le coup d’envoi officiel du concours Waliya, une initiative portée par le Projet Jeunesse et Médias de l’ambassade de France, qui a financé sept mini-séries autour du thème « Les risques et opportunités des médias en ligne ». Le concours est organisé par Seaview Worldcom, tandis que la société Yas est responsable de la comptabilisation des votes du public. Après six mois de travail intensif, ces mini-séries, qui incarnent la diversité des regards et des expériences, seront bientôt accessibles au grand public.« Ils étaient sélectionnés à partir du format, de la durée, et en premier lieu de leur scénario, explique Mahamoud Ali Ahmed, directeur de l’agence Seaview worldcom. Ce concours est un lancement officiel : à partir du 23 juin, les séries seront diffusées sur l’ORTC, Facebook, Instagram, TikTok, ainsi que dans les CLAC et les Alliances françaises. Le 30 juin, le public pourra voter par SMS via Yas, mais aussi sur nos réseaux sociaux. »
L’idée est née d’une première production de Yassine, un réalisateur dont le travail a impressionné l’ambassade. « Nous avons reçu plusieurs dossiers avec des scénarios intéressants, confie Ludovic Khamchane, attaché de coopération à l’ambassade de France. Nous avons décidé de soutenir 7 projets, chacun abordant le thème sous un angle différent, pour que le message puisse toucher un large public. »Pour les jeunes impliqués, cette expérience est aussi un parcours personnel. « Ce sujet nous touche tous, car la jeunesse et les médias en ligne sont au cœur de nos vies », témoigne Toibibou Imane. « C’est une très belle aventure que nous avons menée pendant six mois. »
L’actrice Andrianoely Serena Harisoa partage à son tour son enthousiasme : « Ce projet parle de ma réalité et de celle de beaucoup d’autres. Jouer ces rôles, transmettre un message, c’est bien plus qu’un simple travail, c’est une découverte de soi. »Enfin, Hanifa Said Ali, gestionnaire au SCAC, souligne les retombées positives du projet : « Nous avons accompagné ces jeunes pour qu’ils réalisent leur vision. Aujourd’hui, leurs séries sont demandées dans des festivals et pourraient ouvrir la voie à des financements ou à de nouvelles productions. Nous prévoyons aussi des formations pour soutenir cette dynamique. » La grande cérémonie de remise des prix, se tiendra le 11 juillet 2025 à Moroni. Ce sera l’occasion de désigner la série préférée du public, après une période de vote intense.
Mohamed Ali Nasra
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