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Clôture du Festival Djumbé Fatima : Une édition inaugurale qui a marqué les esprits

Clôture du Festival Djumbé Fatima : Une édition inaugurale qui a marqué les esprits © : HZK-LGDC

La première édition du festival Djumbé Fatima a pris fin le samedi. Trois jours de célébration entre traditions, histoire, art et ferveur populaire de Fomboni à Ouallah Mirereni. Malgré quelques défis logistiques, l’événement est salué comme un franc succès.


Pour sa toute première édition, le festival Djumbé Fatima a réussi à faire vibrer les localités de Fomboni et Ouallah pendant trois jours intenses. Du 17 au 19 juillet, les festivités ont enchaîné cérémonies officielles, conférences, carnavals, représentations théâtrales, concerts et concours traditionnels. L’événement a été lancé le jeudi 17 juillet à Fomboni, avec une cérémonie d’ouverture suivie d’une conférence historique sur l’organisation de la société mohelienne avant l’arrivée de Ramanetaka, père de Djumbé Fatima, jusqu’au règne de cette figure emblématique. L’après-midi, un carnaval haut en couleur a déambulé dans les rues, suivi d’une pièce de théâtre intitulée La Régence de Djumbé Fatima. La journée s’est clôturée par un concert qui a rassemblé un large public.

Le lendemain, les festivités ont déménagé à Ouallah Miréréni, village natal de la Reine, avec un programme similaire. Le troisième jour, un concours multidisciplinaire a mis à l’honneur les savoir-faire traditionnels, allant de l’épluchage de noix de coco au tressage de toitures en paille. Malgré quelques difficultés logistiques – notamment liées à la pénurie de carburant et à l’état des routes – les organisateurs se félicitent de la réussite de cette première édition. « Il y a toujours des défis, mais nous avons su les surmonter. Ce festival est allé jusqu’au bout, malgré quelques incidents de parcours, heureusement sans gravité », a confié Djamael Ali Ballah, directeur de l’Alliance française de Fomboni.

Déterminé à pérenniser le festival, le directeur prévoit déjà d’enrichir les prochaines éditions. « Dès l’an prochain, nous ajouterons un atelier artistique, des activités environnementales comme le reboisement, ainsi qu’un tournoi sportif avec un marathon autour de Mohéli en une journée », annonce-t-il avec enthousiasme. Il promet également l’invitation d’artistes venus des autres îles. « Ce qui relie le possible à l’impossible, c’est la force de la volonté », dira le directeur, pour ce festival, attendu depuis longtemps selon les organisateurs, se veut un hommage vivant à la reine Djumbé Fatima, figure centrale de l’histoire de Mohéli, mais aussi un levier de valorisation de la culture et des traditions locales. « J’invite toute la population à venir nombreux pour les prochaines éditions. Ce n’est qu’un début. La suite sera encore plus grandiose », conclut Djamael Ali Ballah.

Riwad

 


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