La Gazette

des Comores

Bangwé de l’oralité / Une première édition réussie

Bangwé de l’oralité /  Une première édition réussie © : HZK-LGDC

La première édition du « Bangwé de l’oralité » a eu lieu dimanche à Mbeni, sous l’impulsion du jeune slameur Rahim El Had alias «Le parolier du Karthala ». Un événement qui a répondu à 80% de ses attentes à l'en croire.


Le chef-lieu de Hamahamet à Ngazidja, Mbeni, a accueilli dimanche dernier la première édition du «Bangwe de l’oralité». Cet événement, qui se veut être un spectacle d’art oratoire, a été initié par Rahim El Had, un jeune slameur originaire de cette grosse agglomération du nord-est de l’île. L’événement est organisé en partenariat avec les associations de la ville du nord-est de Ngazidja et a vu la participation d’une quinzaine d’artistes autour du Bora, Nyandu, Shayinri, Hale Na Hadissi, poésie et, surtout, du slam. Un spectacle qui a parfaitement su répondre aux attentes du jeune slameur. « Ce dimanche là, on était endeuillé. Et malgré tout, l’événement s’est bien déroulé et fait parlé de lui », avance Rahim El Had alias «Le parolier du Karthala ».

 

Cette première édition du «Bangwe de l’oralité» a été organisée en collaboration avec les associations artistiques et culturelles de Mbeni, dont Masampanga, Acdm, Mbeni ngoma et Mabedja et a vu la participation d’Art de la plume et des Slameurs de la lune mais aussi des grands figures de la culture comorienne et des autorités de l’Etat. « On a eu des échanges et de partage sur l’événement. On a même eu des propositions pour améliorer l’événement et préparer la deuxième édition dans de meilleures conditions », indique-t-il.

 

La journée a débuté sur les coups de 10 heures à l’école primaire de Mbeni par des danses traditionnelles. Elle s’est poursuivie par une visite au musée de la ville suivie d’une conférence-débat sur le thème de «L’oralité au profit du développement». Le spectacle d’art oratoire a eu lieu dans la soirée. Pour rappel, le jeune slameur Rahim El Had est installé au Sénégal depuis septembre 2016, où il associe ses études en Génie civil à sa passion pour le slam. «Le Parolier du Karthala» a participé à pas moins de six festivals dans ce pays. Un modèle qu’il veut à présent importer aux Comores.

 

Mohamed Youssouf

 


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