Doté d'un talent musical, Eliasse Ben Joma va se produire à Moroni le 14 mars, quelques mois depuis la sortie de son deuxième album "Amany Way". Fidèle à sa nature curieuse, l’on a le sentiment qu’il se nourrit d’un puzzle d’imaginaires musicaux. Cette date est l'occasion pour cet artiste aux normes internationales de partager sa pluralité musicale et son expérience. Au côté de Maalesh et de son groupe actuel, un grand show est inévitable au stade de Basket de l'Alliance française.
Depuis la sortie de son album, Amany Way en Septembre dernier, Eliasse Ben Joma continue à faire des dates sur les grandes scènes. Avec près de 80 dates au programme, ce talentueux du World Music (musique du monde) va nous emmener dans son univers le "Zangoma", un mélange de jazz, blues, rock et de reggae, sera de passage à Moroni le 14 mars. Un grand événement pour les mélomanes qui est programmé au stade de Basket de l'Alliance française.
Avec Nextez comme porteur de projet et MA Prod (Music Action Prod) sa maison de production, cet événement de l'année restera dans les annales. Vu son style, ses apparitions en public et les scènes qu'il fait, Eliasse vise lors de ce passage à la capitale des Comores un public phare. « Il est dans un Folkblues donc certainement sa musique intéressera moins les jeunes. Mais on aimerait qu'ils viennent pour découvrir son style et qu'ils découvrent sa personnalité », conseille Housseine Ezidine, directeur général de l'agence Nextez.
Pour ce deuxième album depuis qu'il s'est installé à l'international (« Marahaba » son premier album solo est sorti en 2008), le natif de Moroni se produira aux côtés de son ancien mentor, Maalesh, et de toute l'équipe de la belle époque de ces débuts et une deuxième partie avec ses acolytes Jeremy Ortal à la basse et Fred Girard à la batterie. « Le concert est partagé en deux parties. À la première, Eliasse va jouer au côté de Maalesh, Abdallah et les autres et va reprendre son instrument de l'époque », poursuit Housseine Ezidine, non sans rappeler l'implication de l'auteur de « Haki » et « Mlozi ». Et selon notre interlocuteur, Maalesh ne cache point sa fierté de voir un de ses jeunes atteindre le sommet car, dit-il « il s'imprègne de chaque détail ».
Autour de ce grand rendez-vous musical du mois de mars, d'autres activités sont programmées notamment pour donner aux talents émergents la chance de connaître « beaucoup plus » l'artiste qui est Eliasse Ben Joma. A cette occasion, un atelier de partage sera organisé au Centre culturel et artistique des Comores (CCAC). « Nous espérons avoir le plus d'artistes au CCAC pour parler de la culture musicale comorienne. Cela lui permettra de parler et de partager sur son parcours. Peut-être cela servira-t-il d'exemples aux jeunes talents », renchérit le gérant de Nextez.
Outre cet atelier, un film documentaire qui va s'interroger sur l'art, parler et s'intéresser de la musique sera réalisé. Mais aussi, une autre forme de documentaire va suivre. Avec ce nouveau répertoire qu'Eliasse tente de partager sur les scènes européennes et celles de l'Océan indien, l'artiste donne une chance à ceux qui ne l’ont pas vu récemment en première partie de Groundation, mythique groupe de reggae, de « découvrir un artiste altruiste et solaire, dont la générosité et l’humour sont à l’image de ses îles serties de rêves et d'histoires ».
A.O Yazid
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