Le grand rendez-vous annuel de l’art et de la culture « Gombessa festival » a démarré le 24 mai dernier à Ikoni. La nouveauté de cette 8e édition, les organisateurs de l’événement est l’introduction su « Dayira » dans les activités programmées au cours de la semaine. Lors d’une rencontre avec la presse, Fouad Hassan alias Horaja y voit un moyen de prendre en considération toute la richesse et la diversité des arts et de la culture du pays.
Nous sommes en pleine activités du festival Gombessa. Cet événement culturel qui dure une semaine a été ouvert le samedi 24 mai dernier par un concours de danses traditionnelles (hommes et femmes) organisé dans une place historique appelée « Mtsambutsini ». Cette place de la ville d’Ikoni a abrité également la compétition de judo dimanche 25 mai. Les activités se poursuivent jusqu’au 31 mai où la cérémonie de clôture est prévue à 20 heures avec la remise des prix. Hier lundi, a eu lieu dans la soirée une scène libre consacrée à la poésie à la place Cabine Koweït (Ikoni). Ces séances de scène libre vont se poursuivre progressivement, mardi 27 au Nkwabe, mercredi 28 au marché Malouzini et jeudi 29 mai. Pour toutes ces activités, l’entrée est gratuite sauf le vendredi 30 mai où un grand concert est prévu au stade Foundi Carnet. La cérémonie de clôture du festival est prévue le samedi 31 mai prochain.
L’organisation du Gombessa Festival chaque année contribue à la promotion culturelle. Ce festival regroupe des associations culturelles de plusieurs localités. À travers cette 8ème édition, le festival prend une autre dimension par le rassemblement des jeunes autour d’un même objectif : faire de la culture un levier du développement économique. C’est dans ce contexte que les organisateurs ont introduit dans le programme le « Dayira » un rituel religieux soufi pratiqué par différentes confréries ou « Tariqa ». Pour les organisateurs, cette nouveauté est une manière de favoriser le rapprochement des structures culturelles et religieuses selon Fouad Hassan. « L’objectif du Gombessa festival est de rassembler les jeunes au moyen de la culture. Et grâce aux initiatives lancées par la direction du festival, à la tête de laquelle Idrisse Nassurdine (Sans Blague), la culture du pays prend de l’ampleur et le festival une dimension internationale. Nous avons dans cette édition, des participants issus des autres de l’océan Indien dont Madagascar, Maurice et Mozambique. C’est un exploit qu’il faut applaudir ».
Et de soutenir leur volonté « de faire en sorte qu’Ikoni soit une capitale culturelle et historique du pays ». Il a salué la contribution du chef de l’État Azali Assoumani qui depuis 2014, accompagne le Gombessa festival ». Pour répondre aux critiques, Abdoulwahab Ali Azir a recadré : « Le Gombessa festival est une activité qui inclut tous les jeunes du pays mais le siège principal de la direction se trouve à Ikoni. Les reproches selon lesquelles Ikoni s’approprie les prix et les avantages du festival, il dément. « Non ! C’est faux, les prix sont attribués aux méritants. De plus, des jeunes issues des autres localités travaillent au sein de la direction », a-t-il conclu.
Kamal Gamal
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