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De passage au pays pour une visite de travail dans la perspective des échéances primordiales de mars 2022, Djamal et El-Hadad, membres du staff technique des Cœlacanthes, ont tenu une conférence de presse à Moroni. Pour eux et pour la nation, la qualification à la phase nationale de la Can, prévue au Cameroun en 2022, est importante. En plus des face-à-face contre les Éperviers de Togo et les Pharaons d’Égypte, ils ont présenté un projet, qu'ils qualifient de constructif et promoteur.
En guise de préambule, El Hadad Himidi, manager général et Mohamed Djamal, team manager, ont tenu à présenter leur vœux de santé, de chance et de cohésion les meilleurs à la population comorienne et à toutes les personnes morales et physiques qui soutiennent les Coelacanthes des Comores, et encouragent les éléments de l'équipe nationale à se rappeler vivement des échéances concluantes de mars 2022, face au Togo et à l’Égypte. « On est en contact permanent avec les joueurs. C'est indispensable pour garder vives les ambitions. Ils sont bien concentrés, comme nous et la presse aussi », apaisent les conférenciers.
La phase nationale de la Coupe d'Afrique des Nations (Can) en cours était préalablement prévue en 2020, puis en 2021, et maintenant, elle est reportée en 2022. Mais, par rapport à l’hécatombe sanitaire qui endeuille le monde, l'hypothèse d'une 3e remise n'est pas à exclure. « Sportivement, chaque report constitue un handicap regrettable. Pour nous, il casse la cadence technique et tactique qui a rendu les Cœlacanthes solides, solidaires et efficaces. Il faut du temps pour retrouver ce rythme. Heureusement, nos joueurs sont actifs et, mentalement coriaces. Seul hic, deux éléments clefs viennent de subir des interventions chirurgicales au niveau de l’appendicite pour l'un, et du ligament pour l'autre. La convalescence se passe bien. Ils reprennent progressivement », rapportele team manager.
La communauté footballistique est convaincue que les Coelacanthes sont à deux doigts d'une qualification historique. L'excès de confiance est-elle permise ? « Justement non. L'excès de confiance est l'ennemi d'une performance. Le Togo est un gros morceau. Une fois mondialistes, et à maintes reprises présents à des phases nationales de la Can, les Éperviers sont des adversaires de taille. Il n'existe pas des face-à-face simples ou faciles. La prudence est toujours de mise », insiste le manager général.
Concernant l'objet de visite de ces deux membres du staff technique des Coelacanthes, ils se montrent explicites : « Si nous sommes ici, ce n'est pas le fruit du hasard. En janvier 2020, j'étais ici avec le coach Amir Abdou pour parler des échéances de Mars de la même année. Actuellement, le coach exerce en Mauritanie. Nous sommes ici pour savoir si les dispositifs en perspective de mars prochain sont bien mobilisés. Tout va bien. Le budget est bien établi. Le Togo est une équipe coriace. Pour le moment, les Comores ne sont pas encore qualifiés. Il leur faut trois points. Nous devons intensifier le travail pour les accueillir ». Si on se qualifie, janvier 2022 est loin. Des aléas imprévisibles, comme âge, blessure, ou encore relâchement psychologique, etc. peuvent perturber l’harmonie des Coelacanthes. Face à ces dangers, la politique de rajeunissement et de renforcement de l'équipe est inévitable. « Écoutez, nous en sommes conscients. Et on fait confiance à l'ossature présente et fructueuse. Mais, cela ne veut pas dire que la porte des Coelacanthes est fermée. A tout moment, on peut réaménager l'équipe. Un planning des rencontres amicales et de repère sont au menu. Nous avons l'accompagnement assidu, riche et enrichissant du président Azali, un accompagnement régulièrement renouvelé, et le précieux soutien du Comité de Normalisation. La préparation se passe bien. Même si le Togo et l’Égypte ne suscitent pas la frayeur, l'excès de confiance est toujours déconseillé. Nous prions à nos supporteurs toujours enthousiastes, inconditionnels et stimulants de ne pas se mobiliser, de rester unis et homogènes », concluent les conférenciers.
Bm Gondet
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