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Le Comité Olympique et Sportif des îles Comores (Cosic) renouvelle le bureau exécutif le dimanche 24 janvier 2021 à Moroni. Après analyse et examen des candidatures, seuls deux prétendants ont répondu aux critères sollicités. Ibrahim Mze, président de la Fédération Comorienne de Cyclisme, et Said Ali Sultan, patron du Basketball comorien. Un émissaire de l'Association des Comités Nationaux Olympiques d'Afrique, Julien Minavoa, coordonnera les scrutins du bureau exécutif de la Ffc. Ibrahim Mze répond à nos questions (interview)
La Gazette des Comores : Pourquoi postulez-vous au poste de Président du Cosic ?
Ibrahim Mze : Tout simplement parce que je suis citoyen comorien, disposant des capacités physiques, mentales et intellectuelles, qui peut assumer une telle fonction, bien sûr avec l’implication de toute l’équipe qui compose le bureau exécutif. J’ai des idées à faire valoir pour le développement du sport comorien. Je crois à la jeunesse comorienne pour sa détermination à porter haut le drapeau national et, Enfin, l’engouement et l’engagement du Chef de l’État en faveur du sport [son accompagnement permanent des Cœlacanthes, ndlr], tout ceci résume les raisons qui m’ont poussé à postuler ce poste.
La Gazette des Comores : Une fois élu, quelle sera votre priorité ?
I.M : Au lieu des priorités, je parlerai plutôt de mes premières actions car ma priorité, c'est former nos athlètes afin qu’ils puissent atteindre un niveau équivalent de leurs homologues, ne serait-ce que des îles de l’océan indien, entreprendre une politique nationale de mobilisation et de cohésion, réunir le mouvement olympique et sportif des Comores. Développer un esprit d’équipe, de famille de façon à ce que chaque fédération, membre puisse être accompagnée pour la réalisation de ses activités annuelles, voire de son plan d’action que je demanderai des ma prise de fonction, et instaurer au sein de notre association, un climat de travail serein et apaisé. En ce qui concerne les activités en tant que telles, la priorité sera de commencer dès maintenant à préparer les Jeux Olympiques de Tokyo de 2021 et surtout les Jeux des îles de l'Océan indien de 2023 à Madagascar. Enfin, bannir et éradiquer l’esprit de clan.
La Gazette des Comores : Quel sera le sort des disciplines sportives qualifiées de « non olympiques ?
I.M. : De quel sort vous voulez parler ? Sachez que notre association est à la fois olympique et sportif, dans d’autres pays, les deux peuvent ne pas cohabiter. C’est un choix fait par notre association pour le développement du sport en général et olympique en particulier. C’est plutôt le Comité International Olympique qui peut qualifier une discipline sportive d’ « olympique ou non » par rapport à la charte olympique. Moi, je considère que la coexistence de ces deux mots dans notre association n’est pas taboue. Mais, nous ne pouvons pas autoriser une discipline sportive non olympique de participer aux jeux olympiques.
La Gazette des Comores : Un message particulier ?
I.M. : Je lance un appel à tous à m’accorder leur confiance et de retenir l’adage qui dit que « Mhono mdzima kawureme kotsi » et donc la contribution de tout un chacun est primordial pour le progrès du sport comorien. Développer le sport féminin dans toutes les disciplines est aussi une priorité dans mes actions du début de mon mandat. Enfin travailler en harmonie avec les autorités comorienne en général, et le Ministère de la Jeunesse et des Sports en particulier pour la mise en œuvre de la politique sectorielle en matière de sport. Je vous remercie.
Propos recueillis par Bm Gondet
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