© : HZK-LGDC
Le Handball allonge ses tentacules. Il séduit la communauté éducative. Le 1er regroupement a eu lieu à l'injs de Moroni le week-end. Tôt le matin, environ 300 à 400 bambins, de classes primaires, filles et garçons confondus, ont pris d'assaut le site. Depuis 2015, le handball fait partie des disciplines sportives concourues au Bepc et au Baccalauréat. Mais, le manque total d'encadreurs techniques et pédagogiques fragilise son épanouissement.
La Fédération Comorienne de Handball (Fch) fait sien le principe selon lequel « de l'enfant vers le champion ». Elle étend sa zone d'influence dans le milieu scolaire. La journée dominicale a servi d'inauguration au 1er regroupement d'environ 400 bambins. Cela fait deux sessions que le handball est pratiqué aux collèges et Lycées. Mais, il manque des hommes de terrain, aptes pour encadrer les jeunes, techniquement et pédagogiquement. Ce problème handicape la discipline et fragilise son épanouissement.
Aujourd'hui, la Fca pense aux classes primaires (5 à 13 ans).En guise d'expérience, au menu juste quatreétablissements scolaires du centre. « Seuls les Écoles primaires publique de la Coulée et de Djomani ont répondu présent. La rencontre se fait par catégorie de classes : Cp, Ce et Cm. Les enfants se divertissent bien », explique Magasto Yahaya, patron de la Fca. C'est un sport de masse. Les résultats importent peu.
Sensibilisation par le jeu
Le choix de la catégorie pour l'initiation et l'apprentissage n'est pas le fruit du hasard. Chez les poussins et pupilles, la masse musculaire est faible et le besoin du mouvement, encore timide. Dans cette phase de sensibilisation, les règles du jeu sont archivées dans les tiroirs. L'arbitre s'arrange pour assurer l'ambiance. Promouvoir donc l'éducation psychomotrice par le jeu c'est susciter l'engouement, réveiller la vie en groupe et inculquer la culture de l'exercice. Au-delà de cette tranche d'âge, c'est la période de l'enthousiasme et du goût de la performance. « Aujourd'hui, nous avons rendez-vous avec le commissaire à l'éducation et son conseiller juridique pour clarifier le projet. Je demande à Maissara Adamou d’être notre avocate auprès de son collègue pour concrétiser notre préoccupation », avance l'homme fort de la discipline.
B.M Gondet
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.