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Ramadan et prix : Les préfets impliqués dans le contrôle des prix

Ramadan et prix : Les préfets impliqués dans le contrôle des prix © : HZK-LGDC

Durant le mois de ramadan, le prix de certaines denrées alimentaires ont tendance à grimper. Pour veiller au contrôle des prix, la gendarmerie nationale a tenu une réunion avec les préfets afin de les sensibiliser sur les dispositions prises par le gouvernement. Il était aussi question de discuter sur l’hygiène des produits et la circulation routière.


Comme chaque ramadan, conformément aux instructions, la gendarmerie nationale et la police accompagnent le service du contrôle des prix pour veiller au respect des prix fixés par le ministère de l’économie. La gendarmerie nationale en collaboration avec le ministère de l’économie ont convié les préfets et le maire de Moroni pour discuter des nouvelles dispositions. Deux sujets ont fait l’objet de cette réunion à savoir le contrôle des prix des denrées alimentaires et la circulation. Le constat a été fait que durant le mois de ramadan, l’on observe une inflation galopante des denrées de première nécessité dans un mois de partage et de solidarité. Certains commerçants font de la rétention des produits afin de les vendre plus chers durant ce mois sacré.

La gendarmerie nationale va renforcer ses descentes pour veiller au respect des mesures. « Il est important que les détaillants et les grossistes comprennent qu’il faut respecter la loi. Nous sommes  dans un monde de l’offre et de la demande mais il ne faut pas exagérer et profiter pour arnaquer les gens dans un mois sacré. Notre mission est de veiller au respect des prix et des mesures », souligne le commandant de la gendarmerie, Colonel Tackfine Ahmed. 

Autre sujet, c’est la circulation routière. En effet, c’est durant le mois de ramadan que la circulation est la plus dense. Certains chauffeurs préfèrent attendre jusqu’à la dernière heure pour faire la course en oubliant qu’ils transportent des passagers. « Nous tenons à les aviser que nous veillerons toujours à la circulation afin d’éviter les accidents. D’où le but de nous réunir ici », précise-t-il.

Quant à l’hygiène des aliments, la vigilance est de mise. « Nous sommes actuellement dans une période de crise sanitaire. L’hygiène doit être un sujet de préoccupation de tout un chacun. Le contrôle portera à la fois sur le prix et sur la qualité des produits. Je fais référence à certains aliments qui ont connu une rupture de la chaine de froid. Les vendeurs doivent être responsables ». 

Sur cette réunion, le maire de la capitale Abdoulfatah Said a fait état de ses mesures et propositions. « J’ai mis la place de Kalaweni à la dispositions des vendeurs de poisson. Environ 119 personnes seront installées là-bas. J’ai proposé aussi au ministère de l’agriculture que le marché agricole s’installe à cet endroit. Je dispose de 20 tentes et j’aurai un conteneur frigorifique, nous aurons des panneaux solaires et de l’eau pour l’hygiène. Cela facilitera également la circulation », explique-t-il.

Pour ce qui est de la circulation, une discussion a été faite entre Usukani Wa masiwa et la mairie de Moroni en vue de délocaliser la gare de Gobadjou pour Chalima. Du côté nord, la route sera fermée d’El-Maarouf au rond point Yemenia. Cette partie est réservée aux piétons  et le marché d’Ikoni est toujours disponible pour les vendeurs. D’autres propositions sont formulées notamment le lancement d’une vaste campagne de sensibilisation. Quant aux prix, l’arrêté ministériel devrait être signé samedi 09 mars dernier.

Andjouza Abouheir

 


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