© : HZK-LGDC
C’est à Moimbassa, au Nord-ouest de l’île que le comité de gestion du parc national de Mohéli (PNM) s’est réuni ce vendredi, pour la présentation du bilan des activités annuelles et du bilan financier couvrant la période de mars 2020 à mars 2021, mais aussi les prévisions de l’année suivante. Les autorités politiques, judiciaires, militaires et communales ont toutes pris part à cette rencontre si importante pour le Parc.
L’équipe du PNM (le parc national de Mohéli) a réuni tous les membres du comité de gestion pour leur présenter le rapport d'activités de l’année 2020, le rapport financier de la même année mais aussi le programme de travail et Budget de l’année 2021. « Je voudrais vous rappeler que le plan de travail annuel (PTA) de l’année 2020, dans le cours de sa mise en œuvre, a été fortement impacté par la crise sanitaire liée à la Covid-19 » a tenu à rappeler, lors de son discours d’ouverture, Attoumani Kassimou (MENDO), président du comité de gestion et du bureau exécutif du Parc National de Mohéli.
« Ainsi, les difficultés qui en seront relevées, nous permettront de proposer les modifications et les orientations jugées nécessaires, dans les constituants de la chaîne et ainsi permettre une réorientation des interventions pour une meilleure atteinte des résultats », a-t-il précisé. C’était l’occasion pour les membres de cette structure d’apporter des critiques, des réflexions, des approches, des démarches sur les activités déjà réalisées et celles en cours pour mieux aborder la phase suivante. Cette réunion, selon le président, constitue un investissement considérable et, dit-il, il ose « espérer que les fruits attendus seront à la hauteur des efforts consentis par tous les acteurs. »
Le projet de développement du PNM a l'ambition de redonner un élan sur la relance de la vision relative à la protection de l’environnement et à la conservation de la biodiversité en accord avec le Réseau National des Aires Protégées et au classement de l’ile de Mohéli en réserve de biosphère.
C’est sur six composantes que se sont répartis les activités du parc à savoir le renforcement du cadre juridique, institutionnel et technique ; le développement des ressources de financement pérenne, la protection de la biodiversité terrestre et marine; la redynamisation des communautés et développement des activités économiques mais aussi la gestion du projet. Le souci majeur soulevé ici fut la pérennisation des activités du PNM après la fin de ce projet financé par l'AFD (Agence française de développement) sous l’accompagnement du PNUD que le président Mendo n'a pas manqué de remercier dans son allocution de clôture.
Riwad
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.