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De nombreux automobilistes ont des soucis ces derniers jours pour faire le plein en gasoil, dans les stations de service de la capitale. D'après une source de la société comorienne des hydrocarbures, les 16 tonnes de produits pétroliers déchargées en septembre dernier ne sont pas encore épuisées, tout en reconnaissant en revanche des difficultés de distribution dans les stations de service.
Depuis quelques jours, certaines stations service ont du mal à répondre aux besoins des automobilistes. Une situation qui a vite provoqué un mouvement de panique chez de nombreux consommateurs craignant le spectre d’une nouvelle pénurie des produits pétroliers. Alors que rien ne manque, selon une source de la société des hydrocarbures (SCH). « La population sait que c'était tout récemment que nous avons déchargé 16 tonnes de produits pétroliers. Il est donc impossible que nous soyons déjà confrontés à une autre crise », confie notre source. Et lui de concéder que « c'était juste des problèmes liés à la distribution des produits dans les stations services. Mais c'est déjà presque réglé », promet-il pour rassurer les citoyens.
Le fait que plusieurs automobilistes se sont précipités devant les stations services, engendrant des files d’attentes interminables hier mercredi jusqu’en milieu de journée, s'expliquerait par la panique. Car lorsque la société des hydrocarbures est confrontée à cette difficulté de distribution les livraisons sont très limitées. « A chaque fois qu'on a des soucis de ce genre, car ils sont fréquents, professionnellement on hiérarchise les besoins prioritaires. Et la SONELEC est prioritaire dans ce cas de figure pour éviter une coupure d’électricité. Et puisqu'on a parfois du mal à faire la livraison pour la totalité des stations services, beaucoup de véhicules attendent leur tour ce qui aliment un vent de panique », explique-t-il.
Toutefois, notre interlocuteur rassure que les citernes disposent d’une quantité suffisante d’hydrocarbures qui peuvent couvrir les besoins des citoyens jusqu'à la prochaine cargaison. « Donc je voudrais démentir toute idée de pénurie des produits pétroliers dans le pays. Encore une fois, c'était un souci de distribution », rassure-t-il.
Kamal Gamal
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