La Gazette

des Comores

Hafi et le mouvement DYH : un accrochage sans incident

Hafi et le mouvement DYH : un accrochage sans incident © : HZK-LGDC

Il y a eu accrochage mais pas d’incident. C’est le constat que fait le directeur de l’ORTC en mission en France suite au débat houleux qu’il a eu avec les membres du mouvement Daula ya Haki (DYH), bureau de Marseille. Porteur d’un message au Président de la République, Salim Mahamoud Hafi dit avoir pris en considération les doléances du mouvement civil et qu’il va les présenter au Chef de l’Etat dès que l’occasion se présentera.


En visite en France pour des raisons professionnelles, le directeur de l’Office de Radio et Télévision des Comores (Ortc), Salim Mahamoud Hafi était invité à la radio Galère de Marseille. Au cours de son émission, des jeunes du mouvement Daula ya Haki (Etat de droit) ont fait irruption dans le studio pour interrompre l’émission, mais aucun incident n’a eu lieu. Joint pour expliquer les faits, l’ancien ministre de l’éducation nationale rassure n’avoir pas été ni intimidé ni touché physiquement ni pris en otage comme certains le prétendent sur les réseaux sociaux. « J’ai eu à discuter avec des partisans du mouvement Daula ya Haki. Le débat n’était pas organisé, il était spontané certes mais j’ai appris des choses sur le mouvement », affirme Salim Mahamoud on téléphone.

Pour le patron de la télévision nationale, la discussion avec ces jeunes contestataires qui réclame l’instauration d’un Etat de droit aux Comores était plus que nécessaire et lui a permis d’en tirer des choses. Pour Hafi cette discussion lui a permis de comprendre et évaluer les doléances des compatriotes réclamant sans cesse le départ d’Azali Assoumani. « Daula ya Haki (Etat de droit) est un mouvement de la société civile. Les membres avec lesquels j’ai eu à discuter se mettent à l’écart de tout débat politique. Et comme vous pouvez le constater, ils estiment que c’est entre la Président et les autres hommes politiques de parler de cette partie », dit-il. 

Si bien que le mouvement revendique un Etat de droit, il est regrettable de constater que de leurs agissements découle sont parfois la violence. Mais Hafi reconnait que le bureau marseillais est plus que pacifique.

Kamal Gamal

 


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