La Gazette

des Comores

Hachimia Said Hassani : « Mon objectif est d'apporter mon soutien à ces adolescents handicapés »

Hachimia Said Hassani : « Mon objectif est d'apporter mon soutien à ces adolescents handicapés » © : HZK-LGDC

« Anfia Ibrahim » est un centre éducatif pour les enfants démunis. Crée depuis 2019 il comptabilise une dizaine d'enfants handicapés. Hachimia Said Hassani, la gérante, montre qu’elle a crée pour venir en aide aux enfants démunis car ils ont le droit à une éducation comme les autres.


C'est au sud de la capitale Moroni, dans le quartier de Zilmadjou que se trouve le centre social "Anfia Ibrahim". Un centre éducatif pour les enfants démunis. Depuis deux mois que le centre est créé, il a en son sein une dizaine d'enfants handicapés. Il est composé d’un grand espace de  quatre salles  bien aménagé, un centre de loisirs pour ces enfants. La gérante Hachimia Said Hassani affirme que c'est avec un triste constat qu’elle a créé ce centre éducatif pour les enfants handicapés. « Lors de mon premier voyage aux Comores, j'ai pu constater qu'il n'y a aucune maison ou centre social pour des enfants démunis. J'ai eu aussi l'occasion de parler avec des parents et ils m'ont montré leurs doléances. Après je suis retournée en France avec l'idée de revenir ouvrir un centre social. Finalement, j'ai décidé de rentrer au pays et ça fait un an, que je suis là pour réaliser ce projet, déclare Hachimia Said Hassani, directrice du centre Anfia Ibrahim. C'est avec un triste constat que j'ai décidé de créer ce centre éducatif. Car étant adolescents, ils ont également le droit à une éducation digne.

Sur place, les enfants ont un grand espace pour bien jouer mais aussi suivre des cours en éducation civique, religieuse et comment se comporter. « Ces enfants auront surtout l'autonomie et la sociabilité de vivre ensemble, car parmi eux, on trouve des enfants délaissés », avance-t-elle. Pour un début, le centre a commencé à leur apprendre l'alphabet, à compter, et apprendre à utiliser leurs mains pour certains enfants. « Nous avons des jeux et des ateliers pour les obliger à utiliser les parties de leurs corps », ajoute-t-il.

Selon elle, chaque vendredi, le centre fait écouter et apprendre le coran, qui le permettra d'évoluer dans l'éducation religieuse. « C'est impressionnant de voir ces enfants s'épanouir. Ils se sentent heureux. Pour le moment, on a une dizaine d'enfants et j'espère bien qu'il y’aura d’autres dans les jours qui viennent. Mon objectif est surtout d'apporter mon soutien à ces adolescents handicapés », poursuit la directrice.

Pour mener à bien ce projet, la gérante travaille avec deux éducateurs et lancé une annonce pour recruter des stagiaires. « Heureusement, il y a des personnes qui sont venues. J'ai commencé à les former et une fois la formation terminée, ça me permettra d'ajouter des enfants », conclut-elle.  

Nassuf Ben Amad

 


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