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Du 30 au 31 mars dernier s’est tenu à l’Université Polytechnique Mohammed VI de Ben Guerir (Maroc), le deuxième Symposium international de l’Union internationale de la Presse Francophone (UPF), sur la problématique de l’Environnement sur le thème «Médias, environnement et développement durable en Afrique».
La manifestation, a regroupé quelque 150 journalistes, membres et sympathisants de l’UPF, et a contribué à l’animation scientifique et culturelle de ce pôle scientifique, de cette ville verte. Cette manifestation s’est tenue surtout dans la foulée de l’organisation à Marrakech de la COP22 qui avait été l’occasion, pour la communauté internationale, de prendre la résolution d’intéresser davantage les médias à la prise en charge des questions de défense et de protection de l’environnement.
L’UPF a ainsi répondu à la demande exprimée par les hommes et femmes de médias d’Afrique que le module, déroulé à Monaco, l’année dernière en direction des pays du bassin méditerranéen, puisse également profiter aux médias de tous les pays africains.
Des questions comme : « Dans quelle perspective les médias devraient-ils traiter les problématiques écologiques ? Quelle place les médias accordent-ils à de telles questions ? ont été répondues lors de ce Symposium.
Avant l’ouverture, le Président International de l’UPF Madiambal DIAGNE a tenu à rappeler que : « Désormais, l’avenir de l’Afrique... se joue en Afrique. L’environnement et le développement durable, des questions dont nous, presse francophone, devons faire notre cheval de bataille. Nous inspirer des expériences réussies, dénicher les projets qui marchent, éveiller les consciences, et s’approprier cette nouvelle façon de fonctionner ».
Il est de plus en plus reconnu que, malgré le buzz actuel des climato-sceptiques, le changement climatique va devenir de plus en plus important, et que les médias africains, se doivent de jouer un rôle crucial dans la riposte mondiale. Ils devront servir de vigie, sensibiliser, diffuser et donner à l’opinion publique la capacité de faire des choix informés.
La manière dont le phénomène sera traité influencera inéluctablement la capacité de nos sociétés à l’affronter et à y trouver des solutions. Le but est aussi de permettre aux lecteurs de devenir les acteurs de leur changement. De nombreux partenaires avaient accepté d’accompagner l’UPF dans ce projet. Il s’agit plus particulièrement de l’Office chérifien des Phosphates (OCP).
Les Comores ont participé à cette rencontre à travers la section nationale de l’UPF et le journal « La Gazette des Comores ».
Mmagaza
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