La Gazette

L’intersyndicale des agents de l’éducation était devant les enseignants pour leur faire le compte rendu des négociations qui ont abouti à la signature d’un mémorandum mettant fin à la grève déclenchée depuis le 24 avril dernier.

Vendredi dernier, l’intersyndicale de l’éducation nationale a signé avec les gouverneurs des trois îles un mémorandum d’engagement mettant fin à la grève des enseignants, qui avait paralysé les établissements publics depuis le 24 avril dernier. Samedi, l’intersyndicale a fait aux enseignants le compte rendu depuis le début des négociations jusqu’à la signature du mémorandum.

« A un moment, on était près à accepter les sanctions qui devaient peser sur nous. Car c’est avant tout nos droits. Mais au dernier moment, on ne peut pas défier toutes les institutions de la république. C’est pourquoi on a accepté de reprendre les cours mais en renforçant les gardes fous sur le mémorandum », déclare Moussa Mfoungoulie, le secrétaire général de l’intersyndicale des agents de l’éducation.

Le mémorandum a mis en place une commission mixte pour continuer le travail et selon l’intersyndicale, ils vont s’attaquer directement à l’informatisation du fichier. « Si on réussit à faire ce travail, alors l’ancien fichier sera caduc et on n’aura pas du mal pour la suite.

Les enseignants avaient appelé à reprendre les cours samedi dernier mais les élèves ne se sont pas présentés. Ils espèrent qu’ils seront au rendez-vous ce lundi. Toutefois, ils demandent un geste de la part du gouvernement sur le reliquat. « Ils nous ont dit que si nous reprenons les cours, nous aurons nos reliquats. On espère les voire car la rentrée on va la faire », dit-il. L’intersyndicale espère que les gouvernorats et le gouvernement tiendront leurs promesses, notamment sur la question des avancements et des intégrations.

Mohamed Youssouf

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