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Le tout nouveau Garde des Sceaux, Fahmi Said Ibrahim appelle à rompre avec la culture de l'impunité. Prenant fonction hier jeudi matin, l'avocat et leader politique promet de donner un second souffle à l'institution judiciaire de son pays en la rendant plus performante.
Le nouveau ministre d’État, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Affaires islamiques, des Administrations publiques et des Droits humains, Fahmi Said Ibrahim a pris ses fonctions sans tarder. La cérémonie de passation entre le nouveau et l'ancien ministre s'est déroulée hier jeudi au ministère. Après un long tête à tête entre les deux personnalités, le nouveau Garde des Sceaux s'est entretenu avec les responsables des différents départements composant ce ministère régalien.
Contacté par La Gazette/Hzk-presse, Me Fahmi Said Ibrahim a dit vouloir « d'abord rendre l'institution judiciaire plus performante, proche des citoyens et crédible. Concilier les droits humains et les droits de la défense et la protection aussi de la société », a-t-il déclaré.
L'avocat et leader politique de la place veut rectifier les dysfonctionnements de l'institution et la rendre plus équitable. « Il y a de très bons magistrats, je compte donner un second souffle à la justice », a-t-il dit. Il envisage de mener une lutte implacable contre la corruption et promet de s'y étaler et « sans passion ni règlement de compte », promet-il. « Nous devront rompre avec la culture de l'impunité sans quoi, aucun développement n'est possible dans le pays ».
Interrogé sur le fait qu'on l'attendait aux affaires extérieures plutôt qu'au ministère de la justice, ce candidat malheureux à l'élection présidentielle fait savoir que « cela n'engage que ceux qui ont spéculé sur la question. Effectivement, l'ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait souhaité que le Juwa obtienne les affaires étrangères, nous l'avons obtenu. Maintenant, Azali Assoumani a préféré nommer mon frère Dossar à ce poste. Vous savez, c'est un domaine réservé et très sensible. Le chef de l’État choisit celui qu'il juge plus apte à conduire sa diplomatie ».
Maoulida Mbaé
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