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Jeudi, dans une conférence de presse, une association comorienne de lutte contre le cancer chez les femmes a été lancée officiellement. Ses fondateurs viennent de présenter le bureau mais aussi les axes et orientations de l’association.
Une association comorienne de lutte contre le cancer chez la femme vient de voir le jour. Apres 5 mois de réflexion et préparation des textes statutaires, cette association connue sous le sigle ACCF vient d’être lancée officiellement hier au cours d’une conférence de presse tenue par son bureau national. La présidente de cette association Warida Housseine explique devant les journalistes que l’objectif de la création de cette association reste surtout la promotion de la prévention. D’après une étude faite en 2009 par Zahara Toyb Abdallah, membre de l’association et chargée de la mise en place des structures, révèle que sur 495 personnes interrogées, 64,4 pour cent ont le cancer des femmes. Ainsi, « nous avons jugé nécessaire et important de lance un alerte général », dit-elle, avec entre autres recommandations la création de cette association.
Lutter contre le cancer chez la femme, « est un combat pour tout le monde », insiste Warida Housseine, présidente de l’ACCF. Elle précise que la sensibilisation sera pour tout le monde. « Même des hommes sont invités puisque ils seront les premiers concernés une fois, la femme, maman ou sœur atteinte par la maladie, sont les 1er victimes », ajoute-t-elle avant d’ajouter qu’un homme peut mieux comprendre et expliquer par la suite à sa femme.
L’association s’oriente vers plusieurs axes d’intervention, notamment l’implantation dans toutes les îles. C’est-à-dire que « nous souhaitons que l’association soit d’envergure nationale pour que cette sensibilisation soit utile et efficace », promet la présidente qui ajoute que l’information et la sensibilisation seront primordiales.
Renforcer les capacités des membres de l’association fait partie des objectif de la première phase de ce bureau pour que les adhérents, les point focaux ainsi que certaines Ong qui vont accepter de travailler avec l’association, puissent avoir une connaissance exacte de la maladie, et quelles sont les causes. « Ainsi, tout le monde pourra expliquer partout où cela sera utile, mais aussi on pourra prendre toutes les précautions préventives pour soi et pour sa famille », ajoute Zainaba Soilih, chargée de la communication.
Le vice président de l’association Abasse Moindjié révèle qu’actuellement, l’ACCF compte une quarantaine de membres. Pour lui, c’est normal puisque « nous ne voulons que des gens sérieux et motivés », avance ce journaliste de la radio Comores.
L’actuel bureau compte aller rencontrer les autorités nationales pour que l’association ne soit pas un mort-né. « Il faut la contribution de tout le monde notamment nos dirigeants. Puisque nous voulons obtenir le soutien dont ont besoin les malades », poursuit Mme Zahara Toyb. Parmi les catégories qui seront sensibilisées figurent les agriculteurs, les vendeuses ainsi que les pécheurs. « Tout le monde a sa contribution dans ce pays », reconnait Abdass Moindjié.
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