Le Ministère de la Santé organise depuis mardi un atelier sur l’élaboration du plan d’amélioration de la qualité des données du Système d’Information Sanitaire des Comores. Avec l’appui technique et financier de l’OMS, cet atelier qui réunit plus d’une quarantaine de participants venus des trois directions régionales de la santé des Îles d’Anjouan, Moheli et Ngazidja a pris fin le 21 juillet 2019.
Les objectifs de l’atelier sont de présenter et valider les résultats de l’analyse de situation faite et élaborer un plan d’amélioration de la qualité des données sur la base des résultats de l’analyse. Dans son mot d’introduction, le représentant par intérim de l’OMS, a exprimé l’entière disponibilité du bureau OMS pays à travailler en franche collaboration avec l’équipe du ministère afin de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population des Comores. Le Représentant a saisi l’occasion pour renouveler ses remerciements à l’alliance GAVI pour leur appui constant dans le plaidoyer en faveur d’un financement durable de la vaccination et de l’amélioration de la qualité des données des systèmes d’information sanitaire en Union des Comores. « Les données dans un système de santé sont vraiment importantes car ce sont ce sont elles qui permettent de décrire la situation sanitaire, de mobiliser des ressources et de justifier l’utilisation des ressources », explique le Dr DIARRA Abdoulaye.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le système d’information sanitaire constitue l’un des piliers essentiels du système de santé. Son rôle est d’assurer la production, l'analyse, la dissémination et l'utilisation d'informations sur les déterminants de la santé, la performance du système de santé et l’état de santé des populations. « Les données de qualité, collectées de façon transparente, analysées de façon adéquate, favorisent une prise de décision appropriée, tout ceci contribuant à l’efficacité du système », poursuit-il devant la quarantaine de participants.
Le représentant de l’OMS a par ailleurs souhaité qu’à la fin de cet atelier, les participants valident le diagnostic fait de notre système d’information, et aussi élaboreront un plan qui prendra en compte des différentes dimensions d’un système d’information sanitaire, à savoir : la complétude, la promptitude des rapports ainsi que la cohérence des données collectées. Pour sa part, l’Inspecteur général de la santé a souligné que la conviction de la ministre de la santé est que les techniciens invités à l’atelier sauront utiliser leurs meilleures compétences pour produire un travail de qualité au terme de ces six jours de travail.
Kamal Gamal
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