La Gazette

des Comores

Clôture du XVIème colloque régional sur le VIH/Sida / Discrimination et stigmatisation au cœur des débats

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Clôture du XVIème colloque régional sur le VIH/Sida / Discrimination et stigmatisation au cœur des débats © : HZK-LGDC

La discrimination et stigmatisation des personnes porteuses du virus VIH Sida au cœur du XVIème colloque VIH/Sida dont la clôture s'est déroulée dans la soirée du mercredi. Les Seychelles seront le pays hôte du prochain colloque sur la situation épidémiologique dans l'Océan indien.


Les trois jours des travaux du 16ème colloque régional VIH/Sida ont été dominés par comment lutter contre la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/Sida. Les experts et chercheurs de la région ont aussi planché sur la barrière efficace contre la propagation du virus du VIH/Sida, de l’hépatite B et de l'hépatite C.

« Ces assises nous ont permis d'avoir un panorama de la situation épidémiologique des nos îles respectives et d'orienter nos priorités pour réduire la discrimination », a déclaré Dr Rashid Mohamed Mbaraka Fatma ministre de la santé pour qui, dans 15 ans, précisément en 2030, ils seront tous heureux de voir qu'aucun « de nos compatriotes ne vive avec le Sida ».

La ministre de la santé fait savoir qu'ils ont réitéré leurs engagements pour le respect dit-elle, de l'identité des personnes affaiblies par la souffrance, désespérées par l’étouffement. « Nous faisons cela pour des objectifs essentiels liés à la prévention et à la lutte contre la discrimination et pour la prise en charge globale de ces personnes vivant avec le VIH/Sida », a-t-elle soutenu. Pour le cas des Comores, Dr Abdourazak appelle à bannir la stigmatisation et à mettre le paquet pour une prise en charge effective des séropositifs.

« Le défi pour les Comores est de maintenir la prévalence au niveau le plus faible possible. Nous avons investi depuis le début de la surveillance dans des actions de prévention. Des vastes campagnes d'information du public ont été menées pour combattre les attitudes de déni et contribuer à faire reculer l'infection du VIH », avait déclaré le président de la République dans son allocation d'ouverture du colloque.              

Le président Azali fait savoir qu'il faut mettre à profit le développement des connaissances sur le virus, mobiliser et sensibiliser la population autour et sur le respect de la loi protégeant les personnes vivant avec le VIH, pour faire, dit-il, des Comores un pays sans stigmatisation et sans discrimination vis-à-vis de nos concitoyens porteurs malheureusement de ce virus. « Personnellement, je considère que l'engagement des politiques au plus haut niveau, est plus que jamais d'actualité et doit continuer à se manifester à tous les niveaux de notre société pour mettre fin au décès évitable », a-t-il dit.

Pour rappel, aux Comores, après le premier cas dépisté en 1988 jusqu'en 2016, 218 cas ont été recensés dont 65 décès. Et seulement 15 nouveaux cas en 2016. 44 personnes vivant avec le VIH sont sous ARV (médicament antirétroviral).

 

Maoulida Mbaé

   


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