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L’Organisation Mondiale de la Santé s’engage aux Comores dans une mission d’analyse sur l’efficacité des programmes de santé. Cette mission consiste à appuyer le gouvernement comorien à lutter contre les maladies prioritaires telles que la tuberculose, le VIH, le paludisme et à améliorer la santé de la mère, du nouveau-né, et de l’enfant. La mission tend à accompagner les gouvernements nationaux à maintenir la prestation de services prioritaires à leur population de façon plus efficace et équitable en renforçant l’ensemble du système de santé.
Le 10 juin dernier, la ministre de la santé a accueilli à Moroni les experts en charge de la mission de l’OMS pour échanger sur les travaux qui s’effectueront dans deux semaines à Moroni. « J’encourage largement cette initiative de l’Organisation Mondiale de la santé de s’engager auprès de notre gouvernement dans le but de nous appuyer dans la coordination des programmes du système de santé aux Comores » se réjouit Fatma Rashid Mbaraka, la ministre de la santé. Le même jour, la mission a rencontré les directeurs généraux de santé et de la planification et des statistiques sanitaires pour plusieurs observations concernant les travaux notamment des programmes de lutte contre les maladies prioritaires, des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé, des personnes qui participent aux plans de réforme du système de santé et, éventuellement, avec des visites des installations.
L’Organisation Mondiale de la Sante a initié une nouvelle approche de lutte capable d’améliorer le système de santé dans le monde. « L'OMS a mis au point une approche analytique pour permettre aux pays de recenser les insuffisances entre programmes qui entravent la capacité des autorités à améliorer, ou tout le moins à maintenir, la prestation de services de santé prioritaires », explique Diarra Abdoulaye, le représentant de l’OMS aux Comores. Ce dernier a précisé que de cette approche, l'objectif est d'adopter une perspective systémique pour examiner l'ensemble des programmes de santé qui font partie du système de santé d'un pays.« Cette approche sera appliquée aux Comores en vue de recenser et d'analyser les domaines critiques de chevauchement, d'absence d'alignement ou de doubles emplois dans un certain nombre de programmes dont notamment : la santé de la mère et de l'enfant, le VIH, la tuberculose, le paludisme, et le programme élargi de vaccination (PEV) ainsi que l’ensemble du système de santé », indique Msa Mliva du bureau de l’OMS.
Avec cette approche les experts arriveront à examiner la manière, l'organisation et l'alignement du système de santé en appuyant de façon efficace la prestation des services. « On entend analyser les capacités, les rôles et les responsabilités actuels du système de santé pour éclairer les capacités nécessaires et les dispositions à prendre pour fournir ces services », poursuit-il, avant de conclure que « les résultats analytiques serviront de base aux efforts déployés par les Comores pour progresser vers la couverture sanitaire universelle (CSU) qui seront présentés dans le prochain plan national de développement sanitaire ».
Kamal Gamal
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