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des Comores

Propos déplacés du président français / Les candidats binationaux d'En Marche dans l’embarras

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Propos déplacés du président français / Les candidats binationaux d'En Marche dans l’embarras © : HZK-LGDC

Les propos déplacés d'Emmanuel Macron sur les comoriens tombent au mauvais moment pour les candidats binationaux de la République En marche. C'est le cas de Said Ahamada candidat d'Emmanuel Macron dans la 7ème circonscription des Bouches Du Rhône.


A quelques jours des élections législatives en France, la blague d'Emmanuel Macron sur les comoriens n'arrange pas les affaires des candidats binationaux qui portent la couleur de la République En Marche. Said Ahamada candidat d'Emmanuel Macron dans la 7ème circonscription des Bouches Du Rhône qui compte une importante communauté comorienne est dans l'impasse. M. Ahamada tente d’apaiser les tentions.

Dans une brève déclaration qu'il a tenu à informer après avoir, dit-il, échangé avec l'Elysée et l'équipe du président Emmanuel Macron, le candidat de la République En Marche dit savoir que « le Président regrette ce qu'il a dit de façon trop légère, dans un contexte décalé, et est pleinement conscient que ces propos décalés ont blessé les milliers de français d'origine comorienne et les Comoriens vivant en France ».

A l'en croire ces échanges l'ont rappelé les termes de son discours lorsqu'il s'est rendu à Mayotte « Mais j'ai honte que chaque année il y ait des centaines de kwassa-kwassas qui sombrent dans l'Océan, qui fassent périr des vies entières parce que nous ne savons pas traiter ce problème ».

Ce jeune candidat franco-comorien informe qu'il sera à Paris lundi pour continuer à échanger avec l'entourage du président Français à ce sujet et sur les sujets de fond liés au développement des Comores.

Pour rappel, le réseau des élus et anciens élus français d'origine comorienne ont eux aussi réagi. Ces élus ont condamné des propos « inacceptables » qui les « attristent » et les « révoltent » non seulement pour la chance d'appartenir à ces deux nations « mais aussi parce qu'ils ne sont en rien la suite attendue après le discours de Dzaoudzi du 26 mars dernier du candidat Emmanuel Macron. Un discours qui semblait faire naître l'espoir d'une nouvelle voie ». 

 Maoulida Mbaé

 


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