La Gazette

Le président de la République vient de convoquer ce matin l’Assemblée nationale pour une session extraordinaire d'une durée de 7 jours. Elle sera exclusivement réservée au projet de loi des finances de l’exercice 2017 qui, faute d'une majorité absolue, il n'a pu être adopté.

Aussitôt clôturée et les députés d'être rappelés par le président de la République pour une session extraordinaire entièrement réservée à l'examen du projet de loi des finances de l'exercice 2017. Les élus devront alors réinvestir l’hémicycle dès ce matin pour « un ultime examen de la loi des finances 2017 et pour son adoption » comme l'a souhaité le président de l'assemblée nationale à l'occasion de la fermeture des travaux de la dernière session ordinaire de l’année.

Abdou Ousseni qui semble être marqué par les conjectures qui ont émaillé la session précédente. « Cette journée de clôture de nos travaux est généralement le moment le mieux indiqué pour faire le  bilan d'une session traditionnellement consacrée à l'examen du budget pour l'essentiel », a-t-il fait savoir. Avant d'ajouter : « il se trouve en revanche que nous nous trouvons en ce moment face à une autre réalité : la loi des finances n'a pu être adoptée en dépit des efforts consentis ça et là, et malgré les attentes légitimes de nos compatriotes ». Il dit vouloir croire que cela ne soit bien qu'une parenthèse de courte durée.

Le président de l'assemblée estime que les vacances parlementaires ne sauront dignement bien commencer que lorsque les députés se seraient acquittés de « cette noble mission de validation du budget 2017, un budget historique par les enjeux qu'il sous-tend, par ses ambitions, mais aussi par sa portée ».

Pas sûr que son appel soit entendu par l'ensemble des députés. Comme il n'est pas sûr que cette fois-ci sera la bonne tant que chaque camp semble camper sur ses positions. Au moment où nous mettions sous presse, le gouvernement se serait lancé dans une ultime course contre la montre pour réconcilier les deux bords rivaux avant l'ouverture ce matin de la session extraordinaire.

On apprend par la suite que d'autres actions seront menées auprès de certains élus dans le but de faire basculer le rapport de force. Ce qui est sûr le gouvernement fera tout pour éviter le fiasco de la session précédente. Affaire à suivre...

Maoulida Mbaé

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