La Gazette

des Comores

Politique: Orange défend sa position dans le nouvel échiquier politique

  •  
  •   admin
Politique: Orange défend sa position dans le nouvel échiquier politique © : HZK-LGDC

Le bureau politique du parti Orange monte au créneau un mois après l'application de la loi portant réglementation des partis politiques. Dans une conférence de presse tenue ce lundi, les leaders de ce parti ont tenté de justifier la place du parti Orange parmi les six partis reconnus par la loi.


« Nous nous sommes constitués en mouvement Orange en 2016 avant de devenir un parti politique en 2013. L'orange ne s'est jamais trompé dans ses décisions, il a su faire élire un gouverneur et plusieurs députés. Ce qui encore une fois confirme son implantation dans le pays et son encrage dans les milieux politiques du pays », a d'emblée déclaré Mohamed Mgomri vice-président du parti.

Même son de cloche pour Farouk Mhadjou membre du bureau politique qui, chiffres à l'appui, justifie la présence de son parti dans le club restreint des partis légaux. « Nous avons 92 élus locaux à travers l'ensemble du territoire. Notre candidat est arrivé en 7e position aux primaires de l'élection présidentielle. Je voulais donc être clair sur les raisons qui ont conduit à ce que Orange soit retenu », a-t-il fait savoir.

D'après lui, si son parti arrive à se concerter aussi bien avec le pouvoir central qu’avec l’exécutif de Ngazidja « cela n'est pas le fruit du hasard ». Cet ancien élu nie toute brouille entre le parti Orange et le régime dont il est représenté par un membre du gouvernement. Même réaction pour le vice-président du parti pour qui, il n’y a pas des raisons d'avoir des craintes sur son maintien dans la coalition au pouvoir. « On y est et on y reste », a-t-il rassuré.

Ces deux leaders ont défendu le bilan du gouvernement et ont tenté de justifié les licenciements massifs des jeunes contractuels « recrutés en période électorale ». A en croire M. Farouk 280 contrats ont été signés uniquement à la datte du 25 mai 2016 (veille de l’investiture) « alors que le code électoral l'interdit, dit-il, les intéressés ainsi que ceux qui leur ont proposé ces contrats le savaient bien ».

Interpellé sur la question des dissensions au sein du parti qui ont amené certains cadres à se rallier à l'opposition, l'ancien député fait savoir que le parti sort indemne de cette épreuve et que les positions dans la vie politique sont tout à fait normales. « Nos frères ont fait des choix. Ça arrive dans tous les partis politiques. Vous voyez ce qui arrive au parti socialiste où des ténors du parti soutiennent la candidature de Macron sans qu'ils renient leur appartenance au Ps », a-t-il soutenu. Et de conclure : « En tout cas la majorité ne s'est pas trompée de son choix en soutenant Azali ».

 

Maoulida Mbaé

            


Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.

Commentaires (0)