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Les membres du mouvement des jeunes avertis, ont officialisé leur structure au cours d'une conférence de presse tenue samedi dernier au conseil de l'île de Ngazidja. Un mouvement formé par une majorité des jeunes sortants des universités malgaches et prêchant la bonne gouvernance.
Moja, c'est l’acronyme que porte ce mouvement dont les responsables se sont livrés à l’exercice des questions réponses des journalistes. Initié depuis le 25 décembre 2015 à Madagascar, le mouvement qui a été officialisé samedi dernier a comme objectif « la lutte contre les injustices, la bonne gouvernance et l'éducation civique et citoyenne », a indiqué Nassuf Ahmed secrétaire général national pour qui l'intégration des jeunes est le cheval de bataille de son mouvement.
D'après-lui des tournées de sensibilisation sur l'éducation civique et citoyenne seront menées à travers l'île. Le mouvement veut être une force de propositions à en a croire Youssouf Attoumani coordinateur national pour qui les « jeunes sont les rejetons du système politique du pays ».
Ils seront, croit-il savoir, les plus touchés par le chômage alors qu''ils forment la moitié de la population. Dans son intervention, le coordinateur du Moja a vigoureusement dénoncé les licenciements de milliers des jeunes par le pouvoir actuel. Même réaction pour Youssouf Achamid pour qui la politique d’assainissement de l'administration n'est pas en soit mauvaise, mais se sont les mesures d'accompagnements qui ont fait défaut.
M. Achamid propose quelques pistes pour l’intégration des jeunes dans le développement socio-économique. Notamment l'investissement sur la qualité et non la quantité, la promotion de l'emploi. D'après-lui les jeunes doivent être responsables d'eux-mêmes : « les jeunes doivent comprendre qu'ils sont le moteur du développement du pays ». Quant à Youssouf Attoumani, il déplore la disparition progressive de l'État-nation qui fait le lit du régionalisme et du népotisme au sommet de l'État.
Maoulida Mbaé
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