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Deux mois après sa nomination au poste de conseiller en communication du président de l’Assemblée Nationale, Abdoulouwahab Ali Aziri s’est exprimé ce mardi 27 septembre sur divers sujets dont la prochaine session ordinaire du 7 octobre, la crise socio-économique et la situation politique.
Dans une conférence de presse, le conseiller en communication de l’Assemblée Nationale s’est exprimé sur plusieurs sujets dont l’ouverture de la session ordinaire le 07 octobre prochain, la crise socio-économique et la situation politique nationale. Il a rappelé que les travaux du parlement se font durant trois mois, mais l’administration fonctionne tous les jours pour préparer les documents de la session. « La presse doit avoir des journalistes spécialisés sur l’activité parlementaire. Je vais plaider que vous puissiez avoir accès aux formations », dit-il.
Abdoulouwahab Ali Aziri a félicité le travail du gouvernement. « Beaucoup de choses sont réalisées, et d’autres en chantier. Cela ne signifie pas qu’il n’y pas des problèmes dans le pays et le gouvernement tache de trouver des solutions, avance-t-il. Aujourd’hui il y a la crise, partout dans le monde y compris notre pays. Il faut reconnaitre que le gouvernement ne ménage aucun effort pour faciliter la vie de la population. D’où ces conventions signées chaque jour ».
En parlant de crise, il appelle l’opposition à faire preuve de maturité politique en cette période de crise. « Il ne faut pas prendre cette situation et l’utiliser comme arme de destruction. Il faut changer de stratégie, cesser les clivages politiques et faire des critiques constructives avec des propositions », dit-il. Et d’ajouter : « J’ai fais cinq ans dans l’opposition, on nous a fait miroiter des mensonges malheureusement. Au lieu de proposer nos idées et dénoncer pour une bonne cause, nous étions focalisés sur le départ d’Azali. On nous a initié une chanson « Azali n’est pas légitime, il doit partir », pendant tout ce tempe. Mais c’est lui qui représente le pays au niveau international. Je me suis rendu compte que l’opposition ne fera rien que des insultes et de la haine. Aujourd’hui je me rends compte encore qu’on nous a beaucoup menti. Il est temps pour eux de changer et avoir une vision pour le peuple ». Lors de ce face à face avec la presse, le chargé de communication du parlement a tenu à féliciter l’ancien gouverneur Mouigni Baraka pour avoir répondu à l’invitation du président Azali. « C’est une preuve de maturité politique », conclut-il.
Nassuf Ben Amad
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