La Gazette

des Comores

L’UPDC renouvelle son bureau de Ngazidja

L’UPDC renouvelle son bureau de Ngazidja © : HZK-LGDC

Pour choisir son nouveau bureau de Ngazidja, l’Union pour le développement des Comores (Updc) a annoncé la tenue d’une assemblée élective devant se tenir le dimanche 13 décembre prochain à Iconi. Une occasion pour ledit parti d’examiner le rapport du bureau insulaire sortant et certaines questions relatives au règlement intérieur.


Devant la presse hier 08 décembre à Iconi, le bureau exécutif de l’Union pour le développement des Comores (Updc), deuxième force de l’opposition après le parti Juwa, a annoncé la tenue d’une assemblée élective à Ngazidja en vue de renouveler le bureau régional. L’assemblée est prévue de se tenir le dimanche 13 décembre prochain à Iconi dans le Bambao. Il sera question d’examiner le rapport du bureau insulaire sortant, examiner également certaines questions relatives au règlement intérieur et élire le nouveau bureau.

 

Le bureau exécutif au niveau national, le bureau régional sortant et le comité appellent les militants du parti ainsi que les délégués à « faire de cet événement un grand succès ». Selon le parti du candidat malheureux à la présidentielle de 2016 Mohamed Ali Soilihi, la tenue de cette assemblée générale est d’une grande signification « dans un contexte dominé par la dictature ». « Tout pays qui veut se développer doit se conformer à la démocratie. Il faut comprendre que ceux qui sont au pouvoir et les opposants ne sont pas des ennemis mais des partenaires. C’est pour cela qu’ils doivent avoir des gens aux alentours pour les interpeller. Raison pour laquelle ces organisations doivent êtres fortes et tangibles », plaide Saïd Ahmed El-Kabir un des conférenciers.

 

Interrogé sur la situation actuelle de Mohamed Ali Soilihi, sous le coup d’un contrôle judiciaire, Mohamed Adamo dit que le président d’honneur de l’Updc « se porte bien ». « Nous avons de ses nouvelles et il se porte bien. Sa situation (judiciaire, Ndlr) est le reflet exact de notre justice actuelle. Raison pour laquelle, nous comptabilisons déjà deux ans sans jugement. Voila le reflet de notre justice qui ne respecte pas ses textes ». En ce qui concerne la tenue du congrès dans un pays où la réunion de deux personnes réputées ne pas être gentilles avec le régime est qualifiée d’un délit, M. Adamo veut bien croire qu’ « il n’y aura pas de problème ». « Nous avons un statut. Donc je pense qu’avec cette conformité à la loi, il ne devrait pas y avoir de problème », dit celui qui se dit prêt à se soumettre à toute décision en bonne et due forme émanant d’une autorité compétente.

 

Andjouza Abouheir

 


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