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Le Rdc (courant Mouigni Baraka) décide de passer à la vitesse supérieure en annonçant hier mardi la tenue au mois de mai du congrès national. Une annonce qui intervient après l'audience tenue ce même jour au tribunal de Moroni sur le contentieux qui l'oppose à l'autre tendance proche de l'ancien vice-président de l'assemblée nationale Djaé Ahmada.
La saga sur l'affaire Rdc continue. Et le courant proche de Mouigni Baraka décide de passer à la vitesse supérieure à la sortie de la énième audience du tribunal de Moroni. Dans un point de presse tenu mardi, la tendance proche de l'ancien gouverneur de l'île a annoncé la tenue d'un congrès au mois de mai prochain. Une décision qui intervient d'après la député Hadjira Oumouri après qu'ils (le courant Mouigni : ndlr) avoir fait preuve de patience.
Visiblement non satisfait de l'audience tenue au tribunal de Moroni, l'élue de Mbadjini Itsahidi explique que l'organisation du congrès est le seul moyen d’empêcher l'éclatement de ce parti. « La tenue du congrès en mai est la seule voie susceptible de sauver le parti qui semble dans ces conditions ingérable et au vu de ce qui s'est passé aujourd'hui à l'audience où Djaé dit avoir son propre parti politique », fait-elle savoir, ajoutant que face à cela les élus du parti ne pourraient pas croiser les bras et voir leur parti se diriger vers l'implosion.
Même son de cloche pour le maire Idjihadi Ali qui a avancé les dates du 19 et de 20 mai pour l'organisation du congrès. « Je ne vois pas comment celui (Djaé : ndlr) qui n'a obtenu que 3% a réussi à mobiliser, nous représentants du peuple ne peut pas le faire », a-t-il indiqué. Et d'ajouter : « pour le bien du parti, on a voulu attendre Djaé pour qu'on soit ensemble mais maintenant on a décidé d'y aller sans lui ».
Le maire de la commune d'Itsandra Hari qui n'a pas cessé tout au long de son intervention de tirer à boulet rouge sur le premier secrétaire général du parti, dont il ne lui reconnait aucune légitimité. Qualifiant Djaé Ahmada de « populiste », Idjihadi Ali fait savoir que le 1er secrétaire est minoritaire dans le parti et que les militants se rangent d'après-lui derrière leur courant.
Me Baco, avocat du courant proche de l'ancien gouverneur semble diriger ses critiques en direction du 1er secrétaire qui aurait déclaré devant le tribunal qu'il a un parti politique. Également vers le président du tribunal qui rechigne à l'en croire à prendre une décision tranchée. Ce qui contribue à rendre encore plus confuse la situation. D'après cet avocat au barreau de Moroni, la situation que traverse le Rdc « est la même que celle qu’a connu la Crc ou le Fnj alors que la justice a tranché », dit-il, ajoutant qu'il y a anguille sous roche.
Maoulida Mbaé
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