La Gazette

des Comores

Affaire Sambi: Azali reconnaît une part de responsabilité, mais justice doit être faite…

Affaire Sambi: Azali reconnaît une part de responsabilité, mais justice doit être faite… © : HZK-LGDC

Un depuis qu’il est élu à la magistrature suprême, le président Azali Assoumani s’est adressé à la nation et a répondu aux questions des journalistes par la suite. Sur l’affaire de l’ancien président Sambi, le chef de l’Etat dit ne pas s’immiscer dans les affaires de la justice et appelle cette dernière de résoudre cette affaire Sambi dans les meilleurs délais.


Dans une conférence de presse tenue hier mercredi 10 juin à Anjouan, le président de la République a été interrogé sur l’affaire Sambi. Le président Azali Assoumani se dit peiné de ce qui arrive à l’ancien rais mais ne semble pas apprécier sa démarche suite à son courrier qu’il lui a été adressé. « C’est vrai, j’ai reçu une lettre de la part de l’ancien président Sambi mais je n’ai pas eu le temps de lui répondre et son contenu été partagé partout. Je me demande si cette lettre s’adressait à moi ou à la population, déplore le chef de l’Etat. Cette initiative a manqué d’élégance selon lui. C’est comme si il me mettait en garde contre quelque chose ». En parlant d’élégance, le chef de l’Etat a montré que l’ancien président Sambi est gardé chez lui mais pas envoyé à la maison d’arrêt de Moroni.

 

En tant que garant des institutions, le président Azali Assoumani se dit responsable mais ne peut s’immiscer en aucun moment dans les affaires de la justice. « Aujourd’hui, la justice doit faire son travail. Une fois fini, c’est à moi de prendre une décision si je le gracie ou l’amnistie. Mais tout cela, justice doit être faite. Et j’espère qu’elle va se faire dans les meilleures délais », poursuit-il. Tout au long de cette question, le premier magistrat du pays reste convaincu qu’il n’y aura pas d’émergence sans une bonne justice. C’est pourquoi il appelle la justice à faire tout dans ce dossier mais aussi dans d’autres dossiers qui concernent la sureté de l’Etat. « Nous devons avoir une justice qui force le respect et la considération », conclut Azali Assoumani. 

 

Sur une éventuelle élection présidentielles en 2021, le président de la République persiste et signe qu’elle n’aura pas lieu. « Je suis là jusqu’à 2024. Arrêtez de vous précipiter. Les personnes qui pensent qu’il y aura des élections en 2021, qu’ils sortent cette idée de leur esprit », déclare-t-il. Le locataire de Beit Salam montre encore une fois sa disponibilité à discuter avec toute la classe politique du pays. « On parle souvent de négociation. Moi je suis prêt mais à une seule condition : que la personne qui vient négocier accepte que je suis son président. Voilà ! », conclut-il.

 

MY

 

 


Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.