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des Comores

Adoption de l'accord cadre Comores/Maurice Démarrage d'une nouvelle phase de coopération

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Adoption de l'accord cadre Comores/Maurice  Démarrage d'une nouvelle phase de coopération © : HZK-LGDC

Adoption par une majorité écrasante de l'accord cadre de la coopération entre le gouvernement de l'Union des Comores et le gouvernement de l'île Maurice. Une formalisation de la coopération entre ces deux pays de la même région enclenchée depuis 2014 à en croire Mohamed Bacar Dossar, ministre comorien des affaires étrangères et de la coopération.


Avec l'adoption de la loi portant accord cadre de coopération entre l'Union des Comores et l'île Maurice, la coopération entre ces deux pays entre dans un cadre formalisé si on tient compte du souhait du président de la République séduit, semble-t-il par le modèle de développement de l'île Maurice. L'accord en question a été signé le 14 janvier 2014 et s'est fixé l'objectif de consolider les liens séculaires, d'amitié et de développement entre les deux pays, à en croire la rapporteur de la commission spéciale qui a présidé les travaux.

« La République de Maurice est un voisin des Comores membre de la Coi où de nombreux comoriens se rendent pour des soins de santé ou du commerce », a-t-elle fait savoir. Et d'ajouter : « il y a un intérêt évident pour les Comores à renforcer les liens de coopération avec ce pays surtout dans le développement social et économique, afin de permettre notamment les entreprises d'établir des partenariats mutuellement bénéfiques ».

Même réaction pour Mohamed Bacar Dossar ministre des affaires étrangères, qui rappelle que les deux pays sont membres de la Coi, mais aussi de nombreuses organisations panafricaines. « Nous avons beaucoup d’opérateurs comoriens qui ont noué des partenariats avec leurs homologues mauriciens. L'île Maurice est aussi parmi les pays Africains avec des économies dynamiques. Tout est dans notre intérêt d'avoir des liens formalisés pour profiter de son expérience surtout dans les domaines de l'économie, du tourisme et de la justice », a-t-il soutenu.

A noter que plusieurs élus se sont élevés contre la commission spéciale présidé par le député Abou Achraf prenant la place en bonne et du forme de la commission des affaires étrangères. Le président de l'assemblée s’est justifié. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

 

Maoulida Mbaé

      


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