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L'entreprise générale de terrassement (EGT) a inauguré hier un nouveau centre de concassage qu'elle vient tout juste d’acquérir. Un centre qui est capable de fournir 120 tonnes d'agrégats par heure, une capacité de production qui permettra à terme de baisser le prix de vente.
C'est en présence du vice-président chargé de l'économie, du secrétaire général de l'exécutif de Ngazidja, du préfet d'Itsandra et de nombreux proches et amis que l'Entreprise générale de terrassement a officiellement inauguré la nouvelle unité de concassage. Un centre qui a trois qualités essentielles, à en croire Soidiki Said, son directeur général. Sa grande capacité de production de 120 tonnes d'agrégats par heure, sa mobilité et son respect des exigences les plus strictes en matière d'environnement.
« Pour cette nouvelle centrale nous avons en outre opté pour des ventes à la tonne au lieu de continuer à se référer au cubage », a-t-il fait savoir, regrettant le retard pris pour l’installation du système de pesage.
M. Soidik a apprécie à juste titre, le caractère pionnier de son entreprise dans le domaine du bâtiment et des travaux publics et qui ont donné d'après-lui des idées à d'autres entreprises nationales pour s'investir dans ce secteur.
« C'est de cela dont nous sommes également fiers », s'est-il réjouit. Et de continuer : « c'est pour cela aussi que nous ressentons l'obligation de continuer avec encore plus d'ardeur sur la voie des pères fondateurs qui furent le colonel Mahamoud Mradabi et Mahamoud Soidiki, paix à leur âme ! »
Retraçant les grands traits de l’histoire de cette entreprise familiale créée en fin 1984 mais dont les activités n'ont réellement démarré qu'à partir du 25 février 1985, le patron de l'EGT se réjouit des progrès faits.
Initialement créée d'après-lui, dans le but de faciliter le développement de la construction, notamment celle des maisons individuelles, en assurant le terrassement par des moyens mécaniques, l'évolution du marché les a contraint à privilégier peu à peu les grands travaux.
« Ainsi les prévisions initiales ont vite été pulvérisées en donnant place à une réalité plus vaste, dit-il, en effet, de 24 salariés au 31 décembre 1985, les effectives ont culminé à 265 salariés au 31 décembre 1988 ». Et de poursuivre : « Nous avons dès lors réussi à endiguer le recours au sable marin, et fournir également les agrégats demandés dans la construction des routes et des bâtiments ».
Présent dans la cérémonie, le vice-président chargé de l'économie a loué les efforts consentis pour l’acquisition de ce centre de concassage. « La construction du pays n'attend pas, il faudra s'y mettre nous tous », lance-t-il, ajoutant que l'État s'investit pour créer les conditions nécessaires pour le développement du pays. A commencer dit-il, par assurer en permanence l’énergie dont il espère que dans peu de temps la crise qui frappe le secteur ne soit qu'un mauvais souvenir.
Il faut noter que l'entreprise envisage d'installer dans un proche avenir une centrale pour la fabrication et la livraison d'un béton industriel prêt à l'emploi.
Maoulida Mbaé
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