© : HZK-LGDC
Le nouveau ministre de l’économie, Mze Aboudou Mohamed Chafiou a rencontré, le 11 septembre dernier, l’association comorienne de la vanille, Lavani Ndjema. Une occasion pour le ministre d’échanger avec ces derniers sur les problèmes qu’ils rencontrent et essayer de trouver des solutions.
Fraichement nommé ministre de l’économie, Mze Aboudou Mohamed Chafiou a reçu dans son ministère 126 membres de l’association comorienne de la vanille. C’était entre autre des producteurs de vanille, des préparateurs et des exportateurs de ce produit de rente qui ont rencontré l’ancien gouverneur de la Banque centrale des Comores dans le but de le féliciter pour ses nouvelles fonctions et ensuite saisir l’opportunité pour parler des maux qui touchent la filière. Depuis l’âge de pierre, jusqu’à lors, les producteurs de vanille n’arrivent pas à vivre de leur métier parce que c’est toujours l’acheteur qui fixe le prix. Alors qu’ils se battent contre vents et marées pour préserver cette culture qui reste en effet le seul produit de rente pour le pays. Dans cette rencontre trois points importants ont été abordés, notamment le financement de la production, les difficultés de vente et la fixation des prix.
C’est dans le but de trouver une solution à tous ces problèmes que le président de l’association Lavani Ndjema a préconisé la mise en place d’une commission devant réunir la direction du commerce intérieur, l’office national de la vanille et l’association dans le cadre d’un dialogue constructif pour toute circonstance heureuse comme malheureuse. « Nous sommes confrontés souvent à des difficultés de vente pour des raisons de certification. Parfois même, la production peut être dans un état de putréfaction à des soucis de vente. Le financement pour la production de ce produit est très lourd à tel point que le producteur se trouve endetté à vie. Donc nous voudrions que vous soyez avec votre cabinet la solution de ces difficultés », souhaite le président de l’association, Youssouf Saïd Abdallah.
Ces problèmes ne sont pas du tout méconnus pour le ministre, lui qui a déjà aidé cette production en crise dans les années 2003 à 2004. Ce dernier a regretté la chute des exportations au fil du temps. « Avant nous exportions jusqu’à 200 tonnes de vanille. Mais cette quantité a baissé à travers le temps car nous sommes malheureusement partis de 150 tonnes à 40 tonnes, voire même à 39 tonnes de vanille. Cela explique bien des soucis colossaux dans le secteur », dit-il, avant d’ajouter que « vous avez évoqué le souci de financement, les problèmes liés à la vente du produit et la fixation des prix, mais moi je souhaiterais que nous commencions déjà à réfléchir sur le marché. Pourquoi d’autres ont plus de clients que nous. S’agit-il de problèmes de qualité ou d’autres. Je voudrais qu’on fidélise nos clients sur le marché. Mais je suis de cœur avec vous pour la mise en place de la commission pour discuter de ce genre de soucis ».
Kamal Gamal
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.