La Gazette

des Comores

Le Modec n’ira pas aux élections de l'UCCIA

Le Modec n’ira pas aux élections de l'UCCIA © : HZK-LGDC

Le nouveau patron du Mouvement des Entreprises Comoriennes (MODEC), a rencontré la presse hier 18 mars pour expliquer le refus du mouvement de participer aux élections de la chambre de commerce. Selon Mourad Bazi, la loi en vertu de laquelle s'organisent les élections est désuète et la primauté à l'heure actuelle ne serait pas d'organiser des élections mais plutôt de concevoir une nouvelle loi adaptée au contexte actuel, devant passer à la session parlementaire d’avril prochain pour adoption.


Devant la presse, le nouveau dirigeant du MODEC, Mourad Bazi a regretté le fait que des organisations telles que le Syndicat national des commerçants (Synaco) et la Nouvelle Opaco (Organisation du patronat comorien) se présentent à l'élection de l'Union des chambres de commerce et d'agriculture. Pour le conférencier, la loi sur laquelle se basent les organisateurs des élections date de 1995 alors que cette loi n'est pas adaptée au contexte actuel. « Déjà les investisseurs vont se poser des questions et se renseignent sur l'environnement dans lequel évolue le climat des affaires avant d’investir. Donc pour le Modec, nous avons rencontré le Synaco et la Nouvelle Opaco en 2020 et on a discuté sur la révision de la loi en vertu de laquelle s'organisent les élections, rappelle le tout nouveau patron du Modec. Il est aujourd'hui inconcevable qu'une personnalité telle que Chamsoudine accepte que la loi est désuète mais a décidé quand même de participer aux élections sous prétexte de changer la loi de 1995 après victoire. Alors le souci c'est que après cette victoire, il va falloir organiser des nouvelles élections pour pouvoir changer la loi ».

Selon lui, la primauté est de travailler de concert en vue de pondre une nouvelle loi pour la soumettre à la session plénière prévue en avril prochain. « Cela aura pour but de donner une image forte, présentable et honnête de la chambre de Commerce. D'ailleurs, le nom complet de l’institution est la chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture. Et pourtant dans cette loi de 1995 les agriculteurs n’y sont plus. C’est pourquoi, nous demandons la révision de la loi pour que tout le monde soit représenté », avance Irchad Abdallah, ancien président du Modec. Pour le nouveau dirigeant du Modec, « Chamssoudine a les qualités pour présider la Chambre mais pas de cette façon là ».

Kamal Gamal

 


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