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Hassane Mbaé félicite le compromis trouvé entre le gouvernement et les opérateurs économiques de la place sur la baisse des prix de première nécessité. Il déplore le silence des organisations sociales du pays et le manque de soutien qu'elles apportent à des mesures pourtant destinées à alléger la souffrance de la population.
Dans un entretien accordé à La Gazette/ Hzk-presse, l'ancien secrétaire général adjoint de l'association des consommateurs réunionnais (ORGCO) applaudit les mesures prises par le gouvernement pour baisser les prix des produits de première nécessité. Dans un pays où plus de la moitié de la population vie en dessous du seuil de pauvreté, la population, croit-il savoir, se devait d'encourager de telles mesures et accompagner le gouvernement et non « contribuer à l'affaiblir d'avantage » dans son combat contre la cherté de la vie. A l'entendre il était temps que l'État engage un combat concret contre la vie galopante. « Un pays n'avance pas sans une révolution. Et on ne fait pas des omelettes sans casser des œufs », a-t-il fait savoir.
M. Mbaé de se réjouir du compromis trouvé entre le gouvernement et les opérateurs économiques après le bras de fer né au lendemain de la décision de la baisse des prix de produits de consommation. « On se félicite que la crise a été évitée et on l'espère bien, dit-il, parce que nous ne voulons que le bien être de la population ».
Hassane Mbaé déplore par ailleurs le silence des associations des consommateurs de la place qui n'ont dit-il, rien fait pour accompagner le gouvernement. « Une association des consommateurs a une utilité publique à défendre le coût de la vie chère des consommateurs en étroite collaboration avec le gouvernement et les services concernées pour les intérêts de la population », a-t-il dit.
A l'en croire c'est le moment où jamais que la lutte contre l'escalade des prix des produits de consommation courante aura du sens. « Les comoriens veulent des résultats. J'appelle ces associations à mettre de côté la politique, vient le temps des solutions », a-t-il martelé.
Le même appel, il le lance aux pêcheurs et revendeurs de la place qui ont toujours eu d'après lui le soutien constant de l'État à coup de subventions et autres exonérations douanières sur tous les matériels de pêche : « Aujourd'hui ils ont eu aussi un coup de pousse avec la baisse des produits pétroliers. A eux de faire un geste en baissant les prix des produits halieutiques ». Et M.Mbaé d'appeler le gouvernement à mettre en place un observatoire des prix qui serait indépendant de l'administration générale des impôts. Une instance de veille au respect des mesures qui seront décidées.
Maoulida Mbaé
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