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Le Festival des Arts Contemporains des Comores a fermé ses portes hier lundi. Des conférences, des concours, des Ukumbi et des visites avaient ponctué cette 3e édition.
La 3e édition du Festival des Arts Contemporains des Comores a ouvert ses portes depuis vendredi dernier et s’est terminé hier lundi. Beaucoup d’activités avaient eu lieu. On peut parler du concours international qui avait rassemblée la Grande Comore, Mohéli et Mayotte, les conférences débats, des expositions et des visites sur le terrain. Du socle de la connaissance de soi qui constitue la ligne de réflexion du FACC, s’est dégagé le thème de cette nouvelle édition « Couleurs de femme, femmes de couleurs».
Elle propose une réflexion sur le monde, la place de la femme dans nos sociétés ces combats, ces victoires, mais aussi la position de la femme artiste au sein de l’Art Contemporain. « La connaissance de soi est le socle du festival. Ce qui veut dire qu’on travaille tous dans ce but là pour permettre aux comoriennes et au peuple africain de se découvrir au travers des personnes illustres, au travers de conférences qui permettent aux gens de connaitre mieux leur environnement, leur histoire », déclare Denis Balthazar.
Le thème de cette troisième édition se veut suffisamment riche et passionnant pour permettre aux scientifiques, scolaires et artistes de produire face à une incitation aussi audacieuse que passionnante. Le festival a invité hommes et femmes de différentes nationalités et cultures à s’en saisir dans un esprit de partage, de rencontres et d’échanges.
Au niveau de l’organisation, ça été un festival dense et un peu difficile comme toutes les grandes manifestations. « Comme la précédente édition, il y a eu des conférences sur le domaine scientifique et portait sur le thème qu’on avait choisi "couleur de femme, femmes de couleur" qui consiste à montrer la place de la femme dans la société comorienne et au delà dans le monde », poursuit-il.
L’ambition du FACC est d’intéresser le public le plus large, tant d’un point de vue international, montrant le dynamisme montant d’un archipel qui crée et innove, que national au travers de l’essentiel de sa population dont près de 60% est âgée de moins de 25 ans. C’est pourquoi dans cette 3e édition, l’aspect scientifique, pédagogique et historique est au rendez-vous.
« Ca été l’occasion de tisser des liens étroits entre le monde scolaire, l’univers de la création artistique et la pensée scientifique, au travers d’actions pédagogiques spécifiques, organisées en amont avec les enseignants, dans les différents territoires partenaires », avance-t-il.
Pour sa première participation, Fatima Salim se dit très content d’avoir participé à cette 3e édition du FACC. « Ils sont venus me dire d’exposer car ils ont aimé mes photos. Ca m’a fait vraiment plaisir », lance-t-elle. Pour la suite, elle compte s’y mettre à fond dans la photographie et s’améliorer davantage. « Je n’ai jamais exposé et j’ai participé sans arrière pensée. J’espère que ça va donner quelque chose d’autre. Peut être bien un tremplin », conclut-elle. Cette 3e édition du FACC est clôturée par un madjliss à la place Badjanani de Moroni.
Mohamed Youssouf
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