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« Anguille sous roche » tel est le titre du roman de ce jeune auteur de Mutsamudu. Actuel Directeur de la culture au niveau d’Anjouan, il invite le grand public à découvrir ce roman syntaxiquement riche, selon la critique faite par Laurent Bosc. Bouclé quand l’auteur n’avait que 24 ans, ce roman est publié par la maison d’édition, Le Tripode.
Ce nouveau romancier a choisi un style syntaxique surprenant. Il a d’autres textes publiés en Egypte (où il a fait lettres françaises à l’Université du Caire ; Bac +5) comme «Roger et Rosine », « Karim L’Invincible », « Une fille pas comme les autres ».
L’auteur a confié à La Gazette que son roman «cache une autre anguille derrière celle qui est sous roche » sans être plus explicite. Il a réagi comme un auteur hermétique devant la presse. Mais en parcourant ce livre, on peut supposer que «Anguille sous roche » sera une révélation pour tous ceux qui le liront.
Comme l’évoque l’éditeur plongé dans l’étourdissement absolu que « nous ne comprenons toujours pas très bien, comment un jeune de 24 ans a pu écrire un roman aussi ample et virtuose, qui nous plonge dans la vie d’Anguille, de sa sœur Crotale, de son amant Vorace et de son père Connait-Tout… »
Ali Zamir reste toujours évasif. Mais en parcourant le roman on peut remarquer qu’il décrit « une vie en désordre, et cette vie c’est celle d’un comorien. Dans ce cas, ce texte pousserait le lecteur comorien vers la création, l’action, voire la réaction, il pourrait supprimer l’inertie et l’obéissance aux règles établies».
Il faut noter que ce petit résumé entre guillemets n’est pas démenti par l’auteur lui-même qui affirme que l’une des idées directrices de son roman serait sans doute «le combat contre l’improductivité et ne pas laisser autrui décider à notre place».
Nabil Jaffar
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